Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Bar Nabé
6 septembre 2004

Quand Barnabé arrive

Première note qui ne sera peut-être pas la dernière.

Après avoir assez longtemps observé le microcosme de l'univers des weblogs, par ci, par là, je me décide à tenter une nouvelle expérience.

L'objectif, s'il peut se tenir comme on tient une bonne résolution de début d'année (c'est dire), sera d'apporter des extraits du monde du Barnabé.

Le monde et la vie de Barnabé ne sont pas différents de ceux d'un autre Barnabé.

 

J'en vois déjà qui décrochent. Mais si ça se trouve, je parle, j'écris dans le vide. Voilà que je me parle à moi-même.

Barnabé, mon petit bonhomme, oui, je m'appelle souvent mon petit bonhomme parce que si je m'appelle ma puce, ça me gratte, ma petite bonne femme, ça m'excite et mon hypocondriaque, ça me rappelle qu'au lieu d'être là à faire des pitreries, je devrai aller chez le médecin.

Barnabé, mon petit bonhomme, oui, je m'interromps très souvent de façon très violente et malpolie, bref, Barnabé, il ne faut pas que tu te répandes, il faut que tu sois synthétique comme une fibre ou les seins de cette fille que tes amis appelaient judicieusement « zyva Barn' t'as vu les zobus d'la meuf ?! ».

 

Je me parle donc régulièrement à moi-même, parce que :

1.

(Génial Barnabé, mettre des numéros, ça aère le récit et ça fait structuré, oh, je crois que tu la tiens bien ta première note !)

Donc : 1. Je réfléchis à texte haut (parce que je réfléchissais à voix haute, vous liriez une page blanche) ;

2. J'ai l'impression que je ne pense pas tout seul et cela me rend joyeux d'hilarité,

3. Au moins, je suis d'accord avec moi-même.

 

Donc, si personne n'a décroché, j'en viens à ma réflexion du jour : je me dois de ne pas me perdre dans ces lignes et d'être concis.

La taille d'un texte, comme de tout autre chose d'ailleurs (m'enfin, les filles disent le contraire, du genre vaut mieux une petite travailleuse qu'une grosse fainéante, et bla bla mais ce qu'en j'en pense, mon petit Barnabé, c'est que si tu arrives avec un gourdin du genre pied de table Louis XVI, la dame part avec moins de circonvolutions morales), est assez importante, hop hop, on revient au texte là.

Dans ce monde virtuel, dans cette société de consommation immédiate, dans tout ce magma de tout prêt à absorber, il ne faut de trop longues itérations.

Parce que le lecteur n'est pas venu sur le net pour s'instruire, ni pour s'embêter. Et puis surtout, d'un clic, vous repartez sous les jupes de votre maman.

Donc, le texte ne doit pas être trop long (et là, c'est contradictoire avec la taille de ce que vous savez).

 

Une page me parait bien.

Maximum disons.

 

Evidemment, il ne s'agira pas d'écrire avec une police de caractères de taille 40. Ce n'est pas parce que je m'appelle Barnabé qu'il faut se moquer.

Une page devrait suffire pour introduire et conclure. Enfin, je n'en sais rien mais je vais essayer de vous parler de la vie de Barnabé.

Pour une première note ici, il est temps de conclure :

 

Salutations à tous.

(Barnabé, mon petit bonhomme, je te trouve un peu osé d'interpeller comme cela tout plein d'inconnus qui ne te jettent même pas des fleurs, il faudrait que tu sois plus courtois).
Publicité
Commentaires
J
Barnabé<br /> Barnabé c'est tendre comme nom, cela me fait penser à un personnage de l'Ile aux Enfants, si ma mémoire ne me joue pas de tour sénile et à une vieille chanson de Fernandel...<br /> Et le monde selon Barnabé, n'est pas celui de l'évangile selon St ? ? J'ai oublié. A si Le monde selon Garp... Irving??? Heureusement tu vas bien finir par me faire retrouver la mémoire..<br />
R
Sympa ce début ! Je reviendrai.
G
J'aime bien les premières notes. Surtout lorsqu'elles sont un peu bavardes.
Archives
Publicité
Publicité