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Le Bar Nabé
7 septembre 2004

La vie rêvée de Barnabé

J'avoue que le titre de la note est un peu réducteur, ou alors plutôt c'est la page qui est un peu trop courte. Car si vous avez bien suivi, j'annonçais, non sans fierté pas plus tard qu'hier, qu'une seule page par note est suffisante pour exprimer ses pensées.

 

Déjà, je me suis dit ce matin qu'il fallait changer quelque chose, un truc bête comme un cadre qui ne va pas bien avec la sculpture en rotin qui trône sur la télé. Hier ce fut, Le monde de Barnabé comme titre, aujourd'hui ce sera : Le monde selon Barnabé.

Je me suis dit : «  Barnabé, mon petit bonhomme, n'est-ce pas un peu pompeux de t'attribuer un monde comme cela ? Tu n'es pas grand-chose et encore moins ici alors sois un peu plus humble ».

La leçon de lecture des blogs m'a permit de déceler que beaucoup d'auteurs, volontairement ou non, ne se sentent plus uriner à force d'avoir des tonnes de commentaires. Un Barnabé ne peut démarrer de cette façon, bien sûr, dans un an, il sera bien assez tant de sortir les guirlandes pour faire luire son blog.

Donc, remplacer 'de' par 'selon' ne me concède qu'un avis sur le monde. Parce que, c'est bien ce que nous faisons tous, voir le Monde à travers des verres correcteurs formés tout au long des années qui passent par nos expériences, notre milieu, nos vies professionnelle et familiale.

Nous ne voyons forcément pas le Monde du même œil.

C'était l'explication de texte du jour.

 

Je vais vous parler de télé, enfin des images qui passent dedans. Tout a commencé en 1978 quand mon pôpa a ramené à la maison notre première télé couleur, juste avant le Mondial de football argentin. Après cette expérience étonnante de l'acquisition d'une vision colorée du Monde, j'en viens à passer directement au téléfilm d'hier soir.

 

Ça, mon Barnabé, c'est du résumé à la louche fait avec un tracteur à propulsion nucléaire, tu rues dans les brancards. Fais attention à ne pas déstabiliser le lecteur, déjà que ce n'est pas bien passionnant ce que tu racontes, mais si tu passes de 1978 à 2004 en une seule phrase, c'est assez dangereux.

 

Bref France 2, forte de son beau magazine d'information démarré à 13h pour concurrencer le Pernaud de TF1, a diffusé un chouette de téléfilm appelé 'Nos vies rêvées'.

Tiens, avez-vous remarqué que Jean-Pierre Pernaud a les mêmes initiales que Jean-Pierre Papin ?

 

Bon, Barnabé, c'est complètement idiot cette remarque, ça ne fait rien avancer. Tu te la joues pas comme Beckham mais comme le sketch de Thierry Le Luron avec Georges Marchais.

 

NDLR : il se peut, qu'en raison de l'âge de Barnabé, les références culturelles (il n'y en aura peu), sportives ou humoristiques perturbent les visiteurs (du mercredi) de moins de 20 ou 25 ans.

 

Lorsque Thierry Le Luron interviewait le grand Georges, fascinant amoureux de la langue française, et lui posait une question embarrassante. Georges (qui n'était pas de la jungle) répondait à côté de la question comme savent formidablement faire nos hommes politiques armés de langues de bois (hêtre ou pin selon la saison – ne cherchez pas, il n'y a aucun humour là-dedans).

S'en suivi le célèbre échange :   « Mais Monsieur Marchais, ce n'est pas ma question ! »

                                               « Oui, mais c'est ma réponse. ».

NDLR : Alors là, ça ne va plus du tout, Barnabé devient incontrôlable dans ce blog et ne fait rire personne, à part, accidentellement les trois personnes de plus de 40 ans qui connaissent le sketch. En plus, combien y a-t-il de niveau de lecture ici ? 1 pour Barnabé, 1 pour Barnabé quand il se parle tout haut, 1 de la NDLR. C'est totalement n'importe quoi, il ne faut pas s'étonner qu'on ne fasse pas décoller ce blog.

 

Annoncer un téléfilm que j'apprécie est suffisamment rare pour être signaler. Il ne s'agit pas de super production avec Christian Clavier ou d'extraits documentaires sur la reproduction de Julie Lescaut et de Mouss Diouf.

En fait, c'est le sujet qui m'a attiré : trois amies qui vont faire leurs vies après le passage du bac en 1968. Tout est bien retracé, le contexte, les rapports humains avec la famille, l'emploi, l'amour… et tout cela bien sûr dans de décors kitsch géniaux.

 

Nos 18 ans, plus ou moins 4 ans, sont la période la plus riche de nos existences, en intensité et en diversité d'expériences. Regardez le second épisode ce soir si cela vous tente, c'est tout à fait drôle et intéressant.

Ce qui ne gâche rien, il y a Louise Monot qui me rappelle que j'adore les brunes comme elle (la réciproque n'est que rarement vraie, mais sur un malentendu…).

Voilà, j'arrive en bas de page Word Trebuchet police 10, je n'ai rien dit de ce que je voulais dire mais ça sera pour la prochaine fois (heureusement que les blogs ne sont pas victimes de l'audimat parce que j'aurai été viré hier).

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Commentaires
C
<br /> Salut<br /> on ne se connait pas (encore?) mais avt de me présenter<br /> je voulais te dire que je poste juste un petit message sur ton blog, pour te féliciter... tu m'as fait bien rire, j'ai passé un agréable moment a lire certaines de tes precedentes "chroniques", si je puis dire, continue ainsi surtout...<br /> bref! je m'appelle charlotte, j'ai 17ans, et j'habite bruxelles, je suis tombé sur ton site un peu par hasard, en cherchant des infos sur louise monot^^<br /> ciao<br /> bizzzous
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