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Le Bar Nabé
10 septembre 2004

Le minimum syndical de Barnabé

Ça va bien Barnabé de le faire soft ton blog mais il est peut-être temps de secouer le cocotier.

On parle de service minimum dans la fonction publique. Je ne vais pas déblatérer sauvagement des idées préconçues qui flirtent bon avec un éventuel assaut syndical.

Il s'agit juste d'un sentiment personnel.

 

Point de question sur le taux de productivité du fonctionnaire des impôts qui nous envoie publipostement nos chères déclarations. Point d'interrogation sur le projet de fermeture des petits bureaux de poste à cause de la fumée gênante pour les voisins des barbecues estivaux.

 

Barnabé, tu n'es vraiment qu'un rustre, tu ferais mieux de dire que la disparition de services de proximité va poser d'énormes soucis aux habitants des petites localités dont tu fais partie.

 

Point d'avis ici aujourd'hui sur les faibles moyens de l'éducation nationale.

 

Je n'ai rien contre le fonctionnaire tant qu'il ne m'emmerde pas. Tout pareil que n'importe quel individu. Alors ne faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

En bon Barnabé qui se respecte, je me dis que ce n'est pas si mal que ça d'avoir un service minimum dans la fonction publique. Surtout dans les transports en commun où la gêne est beaucoup plus, disons, collective au même moment.

 

Je paye des impôts, je ne suis pas fonctionnaire, je suis en droit d'attendre que l'Etat me fasse un retour sur investissements, pour peu que l'énormité des sommes que je verse à nos élus du peuple puisse être appelé investissement.

 

Je n'ai rien contre les primes de charbon historiques que le conducteur de TGV gagne encore en utilisant son suppositoire tout électrique ni même contre les autres avantages acquis aux cours des ans qu'on ne peut remettre en question. Je n'avais qu'à faire conducteur de TGV (tiens pour rire, retournez votre écran et vous vous apercevrez que le logo ci-dessus ressemble alors à un escargot).

 

Pas mal, Barnabé, en plus d'être polémiste aujourd'hui, tu te jettes dans l'interactivité du blog !

 

Mais j'en ai un peu contre l'Etat qui ne m'a pas encore proposé ce service minimum que je juge normal.

 

Ensuite, entre en compte le syndicaliste de base, par exemple le cégétiste.

Je pourrai alors étaler ma bile sur cette catégorie d'individus lobotomisés par une cause qui se limite souvent par leurs propres intérêts personnels et en aucun cas sur le dialogue autour de revendications justifiées ou non, mais non.

Le syndicaliste primaire hurle (fort) qu'il n'admet pas qu'on lui demande de poser un préavis de grève 48h avant le mouvement.

C'est bien quand même, qu'il fasse des mouvements, il parait qu'il faut faire au moins 30 minutes de marche par jour, alors faire des mouvements, c'est bon pour la santé.

Il rétorque, l'effronté, qu'on ne demande pas à un électeur de donner son vote deux jours avant l'élection.

C'est là où se situent les limites d'un Barnabé.

Je n'ai pas vraiment compris le rapport entre un mouvement démocratique national et sa décision de faire grève.

 

Barnabé, ne fait pas trop l'idiot, ça commence à se voir.

 

Bon ok, j'ai compris où il voulait en venir.

Je lui rétorquerai alors de front, que son mouvement de grève risque de me faire faire des mouvements de pieds à moi.

« Mais des mouvements de pieds, c'est de la marche à pieds, c'est bon pour la santé, vous devriez me remercier » me dirait-il, souriant avec une évidence digne d'un Lapalisse de boulevard des maréchaux.

Certes, sauf que dans ce cas, JE n'ai pas pris la décision mais on me l'a imposé. En quand je dis 'on', je pense à mon pôpa qui me dit toujours que 'on, c'est un pronom indéfini qui désigne un con'.

 

NDLR : Il faut préciser que le pôpa de Barnabé est philosophe à ses heures perdues.

 

Et Barnabé n'aime pas qu'on lui impose des trucs en démocratie payante (les impôts, vous n'avez pas oubliez ?). Je ne mets pas en cause de droit de grève vitale mais le droit unilatéral d'emmerder les gens.

Je vais lui employer des méthodes à la Poutine la prochaine fois qu'il me prendra en otage, ça ne va pas traîner.

 

L'utilisateur – client de la SNCF et de la RATP (Rentre Avec Tes Pieds) – a des droits qui sont spoliés. Pourtant, l'utilisateur peut être conciliant et accepte le principe de la grève même s'il la trouve non justifiée, comme Barnabé.

Mais faut pas pousser le cul de l'utilisateur sur le bas côté.

 

Le syndicaliste ressemble à Barnabé, quelquefois, il ne sait pas s'arrêter et il énerve son monde.

Alors faut pas s'étonner après…

 

Mon petit bonhomme, tu t'en es bien sorti, je trouve même que les effets de tes Prozac ® sont efficaces.

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Commentaires
J
amicales pensées d'un cégétiste qui fait certainement grève parce que tel est son désir... et son plaisir bien sur. Comme tu le remarques chacun prends son pied de la façon qu'il peut. Moi, c'est souvent dans le cul, mais je suis un peu maso, je dois bien le reconnaître.<br /> ;-) <br /> ps je ne travaille pas dans les transports en commun...
B
Je pense que la grêve c'est comme la bombe atomique, c'est plus utile quand on ne l'utilise pas (C'est osé comme image mais bon).<br /> Mais je ne suis pas sur de toujours être d'accord avec moi-même (en plus je suis gaucher).
B
Les deux ne font qu'un. Le cerveau a deux encéphales.<br /> Tu joues là avec une fibre sentimentale qui tranche avec le professionnel. Ma réponse, si c'est oui à la grève, ne serait pas objective, donc sans doute erronée.<br /> <br /> Alors là, Barnabé, chapeau. QQfois, tu m'épates (mais des Panzani).
B
Je vois que les deux ne peuvent pas s'empêcher de répondre.<br /> Et pour sauver l'emploi d'un copain ?
B
Bien sûr que non, il est une règle impoprtante dans la vie, se détacher de l'argent et travailler pour le plaisir.<br /> <br /> ça mon Barnabé, ça ne serait pas hypocrite comme réponse ?
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