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Le Bar Nabé
10 septembre 2004

Barnabé, l'obsédé

 

Toujours en train de me demander ce qui a pu se passer chez Ludivine Sagnier entre 'Huit femmes' d'Ozon et 'La petite Lili' de Miller, je chope une phrase qui traîne dans un dialogue : « Vous les hommes, vous avez un problème avec les belles femmes ! ».

Mais revenons à Ludivine qui porte encore l'adolescence naïve sur son visage à son quart de siècle d'existence alors que pffff, ça décoiffe, ça souffle dans les bronches côté physique.

C'est tout l'art du cinéma de modeler des acteurs et actrices sur un rôle.

 

« Vous les hommes, vous avez un problème avec les belles femmes. »

 

Fais attention Barnabé, tes propos reflètent dangereusement un air de loup de Tex Avery.

 

C'est donc vrai que j'ai un problème avec les jolies femmes. Il est même temps que la météo reprenne un rythme de rentrée scolaire et que l'été indien s'enfuît avec ses décolletés et ses jambes découvertes.

 

« Vous les femmes, vous le charme

Vos sourires nous attirent nous désarment

Vous les anges, adorables

Et nous sommes nous les hommes pauvres diables.»

Ah il sait y faire le Julio Iglésias.

 

« Quelquefois si douces

Quand la vie me touche

Comme nous tous

Alors si douces. »

Et le Julien qui a su perdre son timbre de voix de chèvre (ce que disaient mes parents).

 

Entre le sexe et l'argent, ne serait-il pas possible que seules les femmes dominent ce petit monde hormonalement dépendant ?

J'ai toujours une admiration sans borne portée vers le sexe opposée. Tiens, aparté culturel, je parlais de sans borne, saviez vous qu'il y avait cent bornes autour de l'Arc de Triomphe parisien ? Et oui.

Et pourquoi donc, hein dis donc ? Et bien parce que ces cents bornes (non, je ne dirai pas bites d'amarrage, n'insistez pas, d'autant que la Seine est bien loin de l'Arc. Et l'Arc n'est-il pas fait pour tirer un coup ? hien, euh bref, qu'est ce que je disais, oui, les cent bornes. Pourquoi ? Et bien elles représentent les cents jours qui séparent notre dictateur national préféré de son départ de l'île d'Elbe à son arrivée dans l'autre île, de Sainte Hélène.

Vous ne vous assoirez plus sur les bornes de l'Arc de Triomphe, au milieu des klaxons champêtres de la Place de l'Etoile, de la même manière.

 

Bon, comment je suis passé de Ludivine à Napoléon moi ? Ah oui, c'est encore une histoire de quéquette d'assaut.

Ce n'est donc pas une légende que l'homme est guidé par ses attributs. Je le dis avec une certaine tendresse qui tranche avec les regards baveux que l'on peut apercevoir sur des faciès bestiaux qui mettent mal à l'aise.

 

Les femmes, toutes, savent se mettre en valeur. La séduction est presque innée. Même attifées comme des sacs de patates, elles conservent des touches de féminité dans un coin de cil, un nez mutin, des taches de rousseur, un tatouage découvert, une main ou queue de cheval se balançant au rythme inverse d'un battement de fesses…

 

Je savais bien que tu ne pouvais pas tenir, Barnabé, fallait que tu craques. Ça ne démarrait pas trop mal en plus.

 

Pour un peu, on pourrait me taxer de propos sexistes et / ou machistes alors que mon regard reste encore timide et admiratif de cette collégienne que je regardais passer au travers du garage à vélo tous les jours où mes horaires me le permettaient.

C'est tout un équilibre entre un romantisme de jeunesse, au temps où ma console de jeu ne me servait qu'à me soulager la vessie, et une réalité découverte un jour qui transforme une vie.

 

Les jeux de séduction, que je suis bien incapable de pratiquer et tout à fait capable d'ignorer involontairement depuis que je suis debout sur mes deux pieds, nous parcourent et nous remuent continuellement.

Ce n'est même pas un problème de chaussures puisque j'en ai trouvé une à mon pied. Ni un problème de pot, puisque, comme dit Zezette à Katia : « Chaque pot a son couvercle » et j'ai mon couvercle, ou mon pot. Enfin bref.

 

Simplement, l'homme a toujours le regard attiré comme un aimant vers des yeux aguichants (une paire de lolo, un derrière, n'importe quel endroit de peau dégarni de fanfreluches).

Cela fait-il de nous tous des obsédés ?

Pour ma part, textuel, c'est sûr.

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Commentaires
S
Les femmes ne sont pas seulement belles.<br /> Elles sont aussi intelligentes.<br /> Et rigolotes.<br /> <br /> Comme les hommes, quoi.<br /> <br /> Mais en filles.<br /> <br /> (message personnel : tu peux revenir chez moi malgré l'invitation honteusement trafiquée)
J
les femmes sont belles et pourquoi se crever les yeux devant les beautés de la nature. Ce n'est pas plus obscène que de regarder des tableaux de nu ou je sais pas moi, relire xx milles lieues sous les mers de Jules Verne. Aie mon commentaire prends l'eau. Je crois que ton vrai sujet est la séduction, et là je dois dire que tu sais séduire tes lecteurs...
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