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Le Bar Nabé
14 septembre 2004

*soupir*

Sorte de suite erronée de la précedente note. Changement de direction sans clignotant.

 

 

La seconde fois où la rupture s'éternisait, ce fut après une relation aux allures de marathon éreintant où chacun de nous se condamnait par des comportements faussés.

Encore une fois, j'en viens à soutirer la conclusion. Finalement, il aurait mieux valu que je le dise le premier. Je l'avais fait une semaine auparavant dans un excès de colère suite à un autre désaccord idiot. Elle ne m'avait pas dit oui ou non, simplement que ce n'était pas le moment, ni la manière de parler de tout ça. Que je me trompais peut-être.

Il est vrai qu'en ce samedi après midi d'automne, ce fut plus simple pour elle de prendre les rennes. Sans trop savoir pourquoi. Je suis gentil, quelle belle affaire.

Mais c'était la bonne décision, quelle que soit l'instant de rupture.

Rien n'était comparable avec ma première expérience de la rupture. Rien., c'était triste.

Je n'ai jamais éprouvé le sentiment plus tard la fierté de la liaison.

…

 

Je me rappelais de ces bombements de torses que nous pouvions faire lorsque nos amis sortaient avec un canon catalogué.

« Hé hé, vous avez vu, c'est mon pote ! »

« Ouais ouais, je la connais ».

 

Sauf pour Sandrine. Au moment où mon pote l'a laissé tomber comme une vieille chaussette, je ne comprenais plus et n'étais plus très heureux de côtoyer celui qui avait quitté Sandrine.

Sandrine était une fille splendide et sympathique comme ta meilleure copine. Oh Sandrine ! Celle là même avec qui nous étions partis à Rome pendant une semaine. Celle là même devant (ou derrière) laquelle rester pantois n'était que la seule alternative à choisir.

Une émotion m'étreint en me souvenant de cette course féerique à travers le train corail qui nous ramenait, des souvenirs plein la tête, aux quais parisiens.

 

*soupir*

 

*soupir*

 

Dans une cour de lycée, il y a des personnes qu'il faut connaître. Elle en faisait partie et un échange de parole valait l'exaltation de tous. Je m'étendais d'une envolée lyrique à la seule pensée que je pouvais la connaître.

Je n'avais pas d'autres pensées à son égard, je n'en méritais pas, j'étais juste bon à la regarder et cela me suffisait.

C'est dans sa propre estime que se situent nos limites. Je ne m'estimais pas suffisamment pour imaginer que je puisse un jour lui prendre la main.

D'ailleurs, quand j'y repense aujourd'hui, je ne me serai pas vu à ses côtés, trop gauche, trop décalé.

Par contre, aujourd'hui, Sandrine, si tu m'écoutes, je suis en pleine forme.

 

J'aimerai la revoir, en savoir plus sur elle que ce que nous avait dit son frère lors d'une visite du lycée des années après. Elle allait se marier.

 

*soupir*

 

Dire que je n'ai d'elle que cette photo éloignée d'un groupe de lycée sur les marches blanches de calcaire lombard du monument de Victor-Emmanuel II (voir photo).

 

J'ai bien d'autres histoires de jeunes filles qu'un trop grand respect ne me faisait admirer qu'au travers de globes oculaires émus et transits.

J'ai bien l'impression qu'avec le temps qui passe, ses expériences, j'ai perdu de cette naïveté douce d'adolescence pour gagner en assurance.

 

Sûrement pas une assurance vie.

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