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Le Bar Nabé
1 octobre 2004

Concept Note n°4

Le vendredi est le jour du poisson dans et de la concept note.

La question du jour est la suivante : « Dites donc les enfants, comment est mort le Capitaine Cook ? »

Dans les joies de la navigation exploratrice, il existe un grand nombre d'anecdotes croustillantes.

 

Cook était de cette époque franche et joyeuse où on pouvait batailler en pleine mer au nom de plein de choses différentes telles que l'honneur de la patrie, les jupons de la fille du gouverneur, la soif de l'aventure et le trésor de Rackham le rouge.

Il a gagné son titre de capitaine le 11 juin 1771 grâce à une grande persévérance au sein de la marine royale anglaise Le bougre avait démarré comme matelot (comme moi en fait, mais il faut préciser le service national ne m'a pas offert de découvrir d'autres îles que l'île de la Cité sur la Seine. Parce que oui, Monsieur, je fus matelot sur barque).

 

D'expéditions en expéditions, il parcourt les océans à des fins scientifiques afin de découvrir pourquoi la baleine est une pièce d'un parapluie ou comment le manchot a survécu à ses amputations.

Il regardait souvent le ciel (astronomie) et la mer (hydrographie) sachant que dans un bateau en plein océan austral ou atlantique, il n'y a pas grand-chose à voir d'autre. Peut-être éventuellement les fers pour lesquels il avait une grande admiration au point que Bourvil en fasse un moment d'une rare drôlerie des siècles après ('l'alcool non, mais l'eau ferrugineuse, oui').

 

Alors on imagine le capitaine Cook aboyant ses ordres de la poupe à la proue pour dresser le grand foc et l'otarie apprivoisée.

Contrairement au Capitaine Caverne, au Capitaine Igloo et au Capitaine Hadock, le Capitaine Cook se conduisait avec une rude et rugueuse sobriété dans la gestion de son équipage imbibé de rhum. Ce n'était pas un humaniste dans l'âme et, de toutes les îles qui découvrit, il valait mieux ne pas être un sauvage en hamac et 'ti punch.

 

Il mouillait son ancre dans toutes les rades accessibles et dans toutes les îlotières afin d'approfondir son étude ethnologique de la population. C'est un sacré luron très participatif malgré le fait qu'il ne voulut jamais que son second, Jean-Michel, ne l'appelle de son deuxième prénom : Thierry.

(Pour les prénoms, la source n'est pas sûre mais les parchemins étaient abîmés par l'eau de mer et les bâtonnets de colin de l'autre capitaine).

Ce fut un grand aventurier et son seul désespoir fut de ne pas se faire reconnaître dans le Monde entier, notamment en Indochine, où il avait surgi face au vent, ce vrai héros de tous les temps, il avait démasqué l'ennemi qui avait voler le collier de Shiva (Le Maharadjah en a répondu d'ailleurs).

 

C'est bien joli me direz vous de raconter la vie trépidante d'un explorateur, mais je sens que je commence à vous faciliter le transit intestinal et ce n'est pas bon pour votre colomb, pardon, colon.

Alors voilà la fin de l'histoire du sieur Cook.

 

Comme tout découvreur, il aimait bien adapter les sauvages des nouvelles terres à ses technologies et à sa philosophie de vie plutôt que l'inverse. On le comprend aisément tant il est difficile de se passer d'une antenne satellite dans une hutte et de son micro-ondes pour ses petits plats cuisinés.

A l'image de conquistadors avides d'or incas et sans mystérieuses citées à survoler avec un oiseau mécanique tout d'or construit, Cook commença à marchander primairement avec les sauvages de l'archipel d'Hawaï (pour vous situer).

Une planche de surf contre un collier d'os de mammouth, un bikini deux pièces à fleurs de pavot contre une machette en bois d'arbre…

Tout était bon pour liée connaissance.

 

Devant leurs yeux éblouis de sauvages en jupes de bananes s'amoncelaient des trésors plus rutilants que la tête du premier pygmée venu. L'appât du gain et les mauvaises habitudes d'occidentaux faisant, les sauvages volèrent des objets.

Enfin, c'est la version des spectateurs survivants. Si ça se trouve et si on avait fourni une plaque de marbre à graver au scribe de la tribu, on aurait une autre idée de l'incident qui s'en suivi.

 

J'en profite à ce moment là du récit pour vous raconter une histoire connue de Toto à qui la maîtresse avait demandé de placer dans une phrase une épithète et un attribut.

Toto ne se démontant pas aussi facilement qu'un pot d'échappement d'une voiture de prêt Renault, sortit avec une fierté non contenue : « Dans le ciel, des gros nuages arrivaient sur la tribu et pi têt il va pleuvoir ».

 

Donc, une querelle entre l'équipe du Cook (maillot bleu, short noir, bas jaune) et les indigènes (à poil comme dans les vestiaires) se déclencha. Cook voulait se faire rendre les objets volés.

Le Capitaine voulut arrêter le roi à la couronne d'os de lapin et, n'ayant pas suivi la fin des cours de self-défense (un manque d'éléphant à l'époque, histoire d'y voir plus clair dans l'explication), il se trouva dépourvu de l'anticipation nécessaire pour l'évitement de la hache en corne de rhinocéros qui s'abattit sur son crâne d'anglo-saxon colonisateur.

 

A se battre contre des sauvages, c'était bien le risque de la rixe.

 

Le Cook périt donc (et non pas périt scope, ça ne veut rien dire) le 14 février 1779, en plein pendant les vacances scolaires.

 

James Cook avait appelé en 1778 l'archipel en question (nommé Hawaï par la suite) : les îles Sandwich en l'honneur du comte Sandwich (qui a inventé le repas du même nom, mais c'est une autre histoire).

 

L'anecdote croustillante raconte qu'il fut mangé dans une marmite à feu doux mais surveillée afin de ne pas durcir les chairs.

Alors là, je dis, s'appeler Cook et finir bouffé entre deux feuilles de palmier aux îles Sandwich, il n'y a pas de secret dans la vie.

 

Bon week-end à tous.

 

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Commentaires
G
Moi, je les connais les VRAIES circonstances de la mort du capitaine Cook. Les histoires de marins, c'est mon truc. Mais je ne peux rien dire. 'ai promis de me taire.
F
bah moi j'ai bien reconnu le capitaine caverne sur la photo <br /> <br /> mais bon voilà que je suis nostalgique maintenant <br /> <br /> c'est malin !!!
I
aie ca fait mal un taquet au pif... voire au hasard
B
>Sam': bah merci, alors les autres, un taquet sur le pif et au lit sans manger.<br /> Non mais !
S
Barnabé a raison : c'est pareil sur tous les canalblog... En plus, "canalblog" a un grand succès, j'ai de plus en plus de gens à visiter dans cette contrée, mais c'est dommage de ne pas avoir d'interaction entre le nom des commentateurs et leur site. Autre demande : on ne peut pas non plus "syndiquer" les blogs, ça aussi c'est dommage... Bref, si vous voulez demander ça, de la part de vos lecteurs, à ceux qui fabriquent l'interface, ce serait gentil !<br /> <br /> (mais de quoi ils se mêlent pas, les commentateurs, de nos jours... Le peuple est de plus en plus revendicatif!)
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