'tit temps ce matin ma pov'dame !
Parce quil est bien de savoir sil faut être terre
à terre.
Quallons-nous donc dépenser comme millions de
dollars dévalués pour savoir si latmosphère du satellite de Saturne (enfin, ou
de la turne dun autre me direz-vous) contient autant de méthane quun estomac
de bovin charolais ?
Je vous le demande hein ?
Que peut on faire dautre des Sciences sinon aider lhumanité
à sentretuer en toute propreté ?
Voire soigner ceux que la Nature vengeresse atteint
de façon vile et fourbe (cest vrai quoi, pour qui se prend telle la Nature ?).
Alors est-ce nécessaire dexplorer lespace pour
finalement que la majorité des machins hydrogénés terminent en débris dans la
plus grande décharge spatiale, quelques kilomètres au dessus de nos têtes après
nous avoir aider à recevoir CNN ou la boucherie chevaline Sanzot ou à permettre
à ces trous du cul de commerciaux en vacances au Mexique entre deux bidonvilles
de me déranger téléphoniquement pendant la création de cette note ?
Ah ma pov dame ! Avec tout ce quils envoient
là haut, cest normal que le temps soit détraqué !
Bah oui, partout où des gens essayent davancer, il
en existera plein qui nous ferons reculer.
La science avance donc, mais lhumanité se
bestialise. Cest quand même malheureux (ma bonne dame !)
Mais il est vrai que proportionnellement, les
dépenses engagées pour un programme spatial ou létude génétique qui luttera
contre je ne sais quelles maladies que lévolution nous apporte tous les jours
sont elles plus choquantes que largent concentré par la guerre en Irak, par le
sport, par les progrès techniques liés aux loisirs de 20% de la population
mondiale (au dépend des 4 autres cinquièmes), par
Si lindividu lambda se fiche de savoir si un
marsupilami a pissé ou non dans un canyon martien voilà 3 millions dannées et
préfèrerait que le fric de ses impôts aille à léthiopien ou aux lépreux de Djakarta,
quil regarde autour de lui largent dépensé à bien des futilités de court
terme.
Doù ? Comment, Pourquoi et vers où ?
Merci Jules, avec toi on est vern-is (désolé).
Cest ainsi.