Heures, Eux, Temps
Imaginez un instant que je parte dans un délire
maniaco-psychotique et que je ponde une note lucide et pertinente.
Je devais encore bien seul dans ma voiture ce
matin, à renifler les fesses du véhicule qui me précédait et à sourire face à
ces cristaux qui tombaient du ciel.
Sûr que deux heures après le passage du portail, je
travaillais mon intolérable patience.
Sûr aussi que mes trois réunions de la journée terrassent
mon emploi du temps pré-vacances.
Sûr que mon timing est aussi serré que lélastique
de mon caleçon boxer après une tartiflette.
Sûr aussi que je dirai bien des choses autour de la
nouvelle décoration dici.
Ok, le vert est un peu palichon mais vous avez
évité le caca doie, quant au jaune, luf ou lanalyse de pipi me paraissait
hideux.
Sûr que la bannière est à retravailler pour que
vous puissiez vous pâmer dextase devant le souci du détail qui anime les
photos miniatures des bars anglais qui trônent ci-dessus (cest assez pénible
de les renommer proprement).
Sûr que jaimerai vous parler dun album
génialissime que je découvre depuis quelques jours et que vous connaissez sans
doute déjà (jai toujours quelques rames de métro de retard).
Ça fait plein de lalala, ça pose plein de questions
existentielles essentielles comme « où vont les canards quand il fait trop
froid ? », cest entraînant et si vrai quon accompagne ses
histoires.
Ça roule des rrrr et ça parle de *bip* bonne à
sucer des pokémons.
Ça violonise et pianotise.
Sûr que je vois les vacances vers les cimes qui
approchent.
Sûr que je ne toucherai pas un ski parabolique mais
mangerais de la poudreuse quand même.
Sûr que je nai pas envie dêtre sérieux. Et tant
pis.
Sûr que jai envie de dire merci.
Alors, merci.