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Ce n’est pas faute d’écrire avec le frein à main,
de s’imposer des limites de déversage d’ignominies bavardes, mais je sais bien
que ces notes sont trop longues.
Et qui dit trop long, dit peut-être dispersé à
tendance vaporeuse.
Mais que pourrai-je bien résumer, concrétiser,
synthétiser en moins d’une page ?
Je ne lisais déjà pas les énoncés de mathématiques
jusqu’à leurs termes au lycée afin de démarrer dès que possible dans mes
divagations, ce n’est pas pour commencer aujourd’hui.
Ça m’avait valu de nombreux « hors
sujets », « Ce n’est pas la question », « relisez l’énoncé
du problème » et « Voulez-vous bien m’écrire les données de votre
exercice afin que je puisse vous confirmer que vos résultats correspondent
bien. Et profitez-en pour répondre à mes questions ».
Tant est si bien que la lecture en devient
difficile. Je m’excuse.
Un jour viendra où j’oublierai ma tête (devant un
verre de vin chaud avec Jean-Claude).
En attendant ce jour, je souhaiterai apporter toute
ma compassion envers ce haut/bas/moyen [1] fonctionnaire de l’Etat qui a
malencontreusement détruit les dossiers fiscaux de Lionel Jospin, Claude Chirac,
Hervé Gaymard et Jean Passe.
Je trouve cela tellement malheureux.
Quand même, pile poil au bon moment qu’ils
disparaissent, peut-être bien qu’il y aurait des choses dedans.
Je suis attristé.
Dites, j’ai cette sensation étrange d’avoir été
pris pour une tanche.
Bon, ça passera, on s’habitue à tout.
Jean vient (un pote du précédent) à vous expliquer
pourquoi je ne serai jamais reconnu dans notre monde.
Parce que je ne suis pas consensuel [2] et vendeur
comme produit.
Voilà, je l’ai dit pour laisser ma trace.
Vi, vi, il vaut mieux ça que le contraire. Vi, vi,
quoique.
Après avoir faire preuve plus haut d’une grande
ouverture critique d’esprit et désormais d’un égocentrisme démesuré, Jean suit (le
troisième de la bande) le style bon et chaud de l’affublement vestimentaire [3].
.Donc, j’ai craqué sous les menaces d'Emery.
Jean profite (comme les Daltons, ils sont quatre) pour afficher un autre exemple navrant de ce à quoi peu conduire un abus de blogs.
Un jour, à défaut de voir venir mon prince, je
réussirai à construire une note intelligente.
Il est temps que le week-end arrive, il va faire
beau, c’est l’été, les oiseaux gazouillent.
Je me retire, disons, en crabe.
Oui, c’est bien ça, en crabe.
[1] Rayez la mention inutile en fonction de votre chaîne
de radio.
[2] En autant de mots que vous le voulez.
[3] Etant dans une forme olympique, je reste
persuadé avoir titiller votre sagacité.
Non ? Allez quoi ? Toujours pas ?
Style bon et chaud ? Bonnet show ? Non,
bon, laissez tomber.
Quand je vous dis que je suis totalement incompris.
Claude disait d’ailleurs de moi « Il est le
mal aimé, il est ce que les gens veulent bien voir de lui mais personne ne le
comprend ».
De ce fait, je n’insisterai pas sur le titre de la
note.