3/7 - Peut mieux faire !
Je trouve ce monde de la blogosphère cruel et
impitoyable.
Je trouve les blogueurs et blogueuses foncièrement
désagréables avec leurs confrères.
Nan, c’est vrai quoi, on fait des efforts, on se
montre gentil, participatif et voilà le résultat ! Y’a des gens qui font
rien qu’à vous embêter !
Et puis, ce n’est pas avec ces questionnaires
vexants que mon inénarrable récit du web va avancer.
Bon, faut que je le fasse alors ?
Puisqu’en moins de 24 heures, Eskael et Anne ont
pensé à moi quand il s’agissait d’afficher trois de ces vices !
(En plus, je ne travaille pas dans une
quincaillerie alors vous voudrez bien admettre qu’il puisse s’agir d’une erreur
ou d’un complot quand même ! Non ? Bon, je m’y mets, je m’y mets).
Si je me limite aux 7 péchés capitaux dont il était
question initialement : orgueil, avarice, luxure, envie, gourmandise, colère,
paresse, je me sentirais à l’étroit. Quoique.
Bon. J’y vais, j’y vais.
La colère.
Je suis quelqu’un dont on ne dirait pas qu’il l’est
mais qui est persuadé de l’être.
Sans doute la faute à un berceau placé trop près du
mur ou d’une maman trop adorablement attachée à son chieur de gamin. Le fait est
que je m’énerve souvent contre les machines et les humains.
D’un accès de colère soudain, où je vais balancer
une chaise à travers la cuisine, à un boudin de cours de maternelle qui durera
deux jours, je pense accomplir l’ensemble des nuances possibles de l’adulte
colérique.
Souvent, d’ailleurs, j’écoute une chanson de Renaud
avec la furieuse envie de la traficoter pour moi. Il m’excusera donc si je lui emprunte
maladroitement un premier couplet (y’a deux rimes qui ne marchent plus, hé oh,
j’suis pas chanteur) et un refrain.
(Vous remarquerez que le refrain est
particulièrement bien adapté au nom d’ici).
J' veux qu' mes notes
soient des caresses,
Ou bien des coups d' poings dans la gueule.
A qui qu' ce soit que je m'agresse,
J' veux vous remuer dans vos fauteuils.
Alors écoutez moi un peu,
Les pousse-mégots et les nez-d'bœux,
Les ringards, les folkeux, les journaleux.
D'puis qu'y' a mon nom dans vos bloglists,
Qu'on voit ma signature dans les carnets,
Où j' vends ma soupe empoisonnée,
Vous m'avez un peu trop gonflé.
J' suis pas blogueur
pour mes copains,
Et j' peux être teigneux comme un chien.
J' déclare pas, avec Aragon,
Qu' le poète a toujours raison.
La femme est l'avenir des cons,
Et l'homme n'est l'avenir de rien.
Moi, mon av'nir est sur zinc
D'un bistrot des plus cradingues,
Mais bordel, où c'est qu' j'ai mis mon flingue ?
L’insatisfaction
chronique
Mes exigences sont souvent si pénibles que je les
fais subir à mes proches.
Cette insatisfaction est capable de me pousser à refuser
de voir ce qui est bien pour n’accentuer que ce que je considère comme
insuffisant.
Une forme de verre moitié vide ou moitié …vide aussi,
tiens. Et pourtant, je ne pense pas être pessimiste dans l’âme étant donné une
énorme dose de naïveté.
Avant de pouvoir me réjouir de quelque chose, je
passe directement à l’obstacle suivant ou à l’attente d’une autre joie. J’imagine
être incapable de comprendre le carpe
diem. Mais quelquefois…
Je me soigne puisque grâce à ce blog, j’écris d’un
jet la plupart des notes sans chercher à les peaufiner. C’est sans doute ce qui
me perdra dans ce cas.
Le patchwork
grave
Je ne peux sortir un unique défaut d’une liste qui
comprend : l’impatience, la mauvaise foi (non négligeable et y’en a qui
savent déjà jusqu’où je peux me projeter pour ne pas avouer à chaud mes … err…
mes… arghhh, mes ….pfouu, mes erreu…rhaaa, je ne peux pas le dire. De toute
façon, étant un être parfait, je ne fais jamais d’err… enfin, je suis cool quoi).
Ensuite viennent l’impulsivité (qui a dit que j’écrivais
sans réfléchir ? Bon, les deux du fond qui causent depuis deux jours, ils
vont gentiment passer par la porte avant de la prendre dans la tronche) et la
maladresse dans les rapports humains.
Et plus j’écris, plus j’en trouve alors j’arrête.
Voilà, merci, je suis miné pour la journée. Enfin,
quand je dis la journée, disons, la moitié.Oh, la moitié, allez, une heure ou deux.
Bon, 10 minutes et on oublie tout.
Maintenant, je sens monter en moi une chaude humeur
qui allume quelques feux de joie sur les pupilles.
Je vais donc passer la main à trois personnes.
Ce sera :
Jujuly (parce qu'elle adore répondre aux questionnaires)
Lavitanuda (parce
que je suis très curieux de savoir quels seront ces choix du fait que
personnellement, je nelui trouve que des qualités humaines. Désolé LVN)
Phany (parce qu'elle commence un nouveau blog sur la pointe des pieds et que la sensibilité qui en ressort me plait beaucoup. Comme si j'avais fait ce voyage avant elle.)
PS: Anne, tu m'as grillé pour Heidi ! J'aurai bien aimé l'y coller avant toi !