Montagne rime avec campagne
Ahhh Annecy, son lac, ses canaux, son château, sa vieille ville, ses petites rues étroites et cette architecture adorable, son petit port, son église et son clocher roman, ses restaurants et ses brasseries…
Bien mangé, bien bu, peau du ventre bien tendue, nous avons
profité des bandes et orchestres parsemés, jusqu’à s’arrêter devant ce groupe
sympathique formé d’évidents amis quadragénaires qui défilaient les titres avec
quelques adaptations de leur cru.
Pink Floyd, Police, Bob Marley, Goldman, quelques titres de la
Motown, quelques airs de violon…
Et nous avons repris chemin avec l’image de ce chevelu à la
queue de cheval qui tapait sur la batterie comme si sa vie en dépendait.
D’un groupe à l’autre, d’un joueur de sax en pèlerinage touristique, d’un DJ rappeur, d’un orchestre à une scène professionnelle, tous les genres s’affichaient avec une excellente ambiance.
Que ne fus-je pas étonné tout de même des accoutrements des
presque 20 ans plus jeunes que soi avec déjà miches et tétons pigeonnant,
quelques maquillages de fêtes foraines, de coiffures incertaines, des anneaux
et boucles étranges…
Le décalage s’intensifie sans que je puisse y faire quoi que ce
soit.
Rendez-vous professionnel du lendemain (hier) et reprise de
l’Annecy-Paris avec un regard vers les montagnes.
Après, la routine.
Autant de temps pour faire 8 stations de RER D en partant de la
gare de Lyon que de faire Paris – Lyon en TGV.
Ch’ai pas, des mouvements de passagers sur les voies ou des
difficultés de circulation qui nous font attendre bien plus que de raison.
Enfin, je ne pouvais même pas uriner sur les rails le litre d’eau ingurgité
dans le précédent train non climatisé sous peur de faire sauter le chien de la
blondinette d’à côté sur la voie (simple réflexe Pavlovien de deux mammifères
qui veulent marquer leurs territoires).
Je me contenais donc jusqu’au moment je n’y pensais plus. Je pus
(pue aussi tant il est vrai qu’en cette fin de journée…) suer de grosses
gouttes en écoutant bavasser cet étudiant en alternance qui avait eu 1/20 en
anglais, 2 en droit et se plaignait de ne plus gagner autant à l’école que
lorsqu’il bossait au black.
Et là, j’eus la confirmation liquide que les sprays anti
transpiration 24h étaient une vaste fumisterie.
C’est ainsi que le départ en week-end de ce jour, à 15h30 s’impose
comme le rééquilibrage psychologique nécessaire à la survie de Barnabé.
WEB, me voilà.
A bientôt,… peut-être.