Le jour d'écrits et chuchottements
Je ne sais pas si vous le suiviez de prêt ou de loin, si vous
avez acquis son livre, si vous avez regardé son passage chez MOF : le
néo-célèbre Max, dit Max la menace pour sa société.
Le journal de Max s’achète désormais en version papier. Ce qui
est, en ce qui me concerne, une formidable idée.
Le sujet en est simple puisqu’il décrit son monde professionnel
avec cynisme, acidité et humour. Le fait est que le réalisme est de la partie.
Je pensais initialement que Max n’existait pas vraiment et qu’il
se forgeait un drôle d’icône dans le monde des blogs.
En fait, il existe. Je doute cependant que n’importe quel blogueur puisse
mettre à bien un tel projet mais j’imagine qu’il s’agit là d’opportunité, de
chance, de volonté exacerbée et d’un poil de piston si ça se trouve. En bref, c’est
comme cela dans la vie de tous les jours.
Au début, Max m’agaçait. C’est normal, cité universellement
comme si son blog avait été lemeurisé, cela sous entend qu’il y avait
automatiquement cachalot sous gravillon.
Un peu dans l’esprit qu’on ne prête qu’aux riches.
Je suis un peu nostalgique de l’approche simpliste du carnet d’il
y a deux ans.
Mais après tout, d’un blog, il a fait un livre. Il fallait donc
une notoriété et une dose de talents.
Je le note.
Bien d’autres auteurs de blogs pourraient prétendre au même
résultat. En évitant bien sûr de se faire dégoupillé par l’incompétent notoire
Marc-O (qui confirme bien le fait qu’il ne connaît pas grand-chose, qu’il surfe
sur une vague malodorante, qu’il n’a décidemment pas l’éducation nécessaire
pour laisser ses invités s’exprimer et dont l’influence néfaste qu’il a eu sur
Carlier est dramatique).
Bien que. Voyons le passage chez MOF, une méthode marketing
moderne et une façon évidente de se faire remarquer.
Parce que de gauche à droite, il y a bien des écrivains en
herbe qui valent bien mieux qu’un Houellebecq, Sulitzer, Jardin.
Cela rafraîchirait nettement les lectures à Pivot.
Parce que, quoi qu’on en dise, l’avenir littéraire français est
peut-être parmi nous.
Il existe quelques éditeurs sur le net.
Tous les espoirs sont donc permis.
Bien qu’il faille un jour peut-être pactiser avec les diables de
l’édition ou se mélanger aux milieux autorisés.
Donc, si j’ai bien appris la leçon, je m’en vais de ce pas vous
expliquer comment j’ai reçu dans mon bureau de 8h30 à 9h00, un délégué syndical
CGT et le Directeur Général.
Car en fait, aujourd’hui…
Et puis donc… bouteille…gros cul…coups de soleil…dans les
toilettes…
Parce que … lèche-botte…sourire…démission morale…burp…