Note à dicter
Tout
le monde s'en fout, c'est bien l'intérêt de parler pour
ne rien dire dans un carnet confondant, mais j'ai fait un test hier
soir vers 23h15.
Tout
le monde dormait, je pouvais bien faire un test non ?
Bref,
la question n'était pas là, elle était dans le
test.
Et la question disait : étais-je un accroc du net ?
Alors
je devais répondre intelligiblement (heureusement, c'était
un QCM) en expliquant que, non, si j'avais envie de faire pipi, je
pouvais me détacher de l'écran, que je continuais aussi
de m'alimenter et de voir du monde à l'extérieur (comme
je n'ai pas d'amis, remarquez, tout est plus facile).
Et
cet automne, je m'aperçois que je ne suis pas si Blog addict
que cela. Question d'expérience. Oui, madame.
Et
donc, même si une connection internet possible pouvait me
suivre n'importe où ne plairait bien, je peux passer trois
semaines à l'île d'Oléron sans ma messagerie
spammée et sans alimenter le bar d'ici.
Cela
dit, je lisais que des gens propres sur eux se faisaient soigner pour
cette nouvelle drogue. Perte de sommeil, de productivité, de
rapports humains...
Et
là, si ça se trouve, vous qui me lisez, vous êtes
comme cela.
Déjà
qu'il n'y a rien à boire et à fumer dans les maisons
spécialisées, il ne manquerait plus qu'il n'y ait de
liens adsl. Ou alors, faudrait un PDA miniaturisé (pour se le
cacher dans un endroit sombre...) et wifi avec une borne non
sécurisée dans le coin. Je dis que cela se prépare
d'être net addict. Faut tout prévoir.
Bref, je crois que je suis sur la bonne voie. D'une note quotidienne en jours ouvrés, j'ai décidé de poster désormais n'importe quand, juste pour me déshabituer au cas où.
Et si ça se trouve, cette note est la dernière avant la prochaine, c'est ça la désintoxication volontaire préventive.