Si d’aventure (suite non exhaustive)
C’est trop con voulez-vous.
C’était samedi soir. Le célèbre premier samedi soir
de décembre.
Nous en profitions pour s’offrir un petit repas
construit à base de St Jacques et d’un gâteau au chocolat. Ah oui, il y avait
du champagne. Bien sûr. C’est indécent.
Comme désormais tous les ans, c’est la concurrence
télévisuelle abjecte entre Miss France et Mister Téléthon. Yannick Noah s’y
colle cette année. Avec Naguy, c’est la France black-blanc-beur qui s’offusque de
l’immobilisme du Monde contre la maladie génétique, (désolé, j’en suis à
craindre les manipulations d’opinions quelles que soient les causes).
Tous les reportages y passent, comme tous les ans,
comme d’habitude.
On commence à nous parler des progrès de la
science. Bien, bien.
Entre un Sidaction et un Téléthon qui secoue les
bourses pour remplir celles de labos pharmaceutiques aussi intéressés par le
sort de l’Afrique ou d’autres maladies orphelines moins vendeuses que de leurs
premières véroles traitées par antibiotiques non remboursés par le trou de la
sécu, nous ne sommes pas plus avancés.
On dirait même que l’on recule.
Comment veux-tu que … se disent les grands patrons qui jaugent le spectacle d’un chiffre sur-affiché sur un autre appelé audimat.
TF1 me fait
de nouveau vomir en ne respectant même pas une soirée Téléthon quelle qu’elle soit.
En tapotant cette note qui n’améliorera pas la situation, je me suis demandé ce que j’écrivais l’année passée à la même époque.
Je vous laisse la relire au besoin.
C’est
édifiant de s’apercevoir que, comme les restos de cœur qui s’institutionnalisent,
tout s’enlise.
Rien a
changé, non non, rien a changé -air connu-.