Tectonique neuronale
Il y a des périodes dans la vie où les neurones sont face à un miroir, en pleine réflexion. De remise en cause critique au mouvement des planètes, tout est argument pour comprendre.
On en arrive à des conclusions interloquées sur son propre moi
à soi.
Aussi, apprendre que Francis Lalanne est un supporter jonglant avec l’humour de mots (source : Calais-Nantes, C+), lire que Grégory Lemarchal a dit en sortant de la StarAc qu’il ne se supportait plus –les artistes sont quand même nombrilistes car personne ne le supportait plus en fait- (source TéléLoisirs de cette semaine), voire une Loana maxi-pulmonaire remplir l’écran de ses états d’âmes, se mettre à jour en se laissant téléviser par Brice de Nice (et rigoler de temps en temps quand même), découvrir que Cheeta vient de passer son 74ème anniversaire avec toutes ses dents (en fait Cheeta est un mâle, ce qui fait réfléchir finalement sur Tarzan), observer Winnie L’ourson apposer sa patte mielleuse sur Hollywood Bd, avoir sa fête deux fois par an dont le 18 avril, tous ces petits riens qui font de grands vides.
Et, demeurer bouche ouverte, bavant ses cacahuètes, devant une interview du Grand Journal, et rester rempli de circonspections silencieuses face à une armoire normande débarquée de l’Amérique annonçant son deuxième album de chanteur... Il est des moments où c’est important d’arrêter de penser pour se resservir, et boire pour oublier.
A l’heure où les cerisiers se mettent en tenue de fleurs et que les taupes reprennent vie, Steven Seagal chante.
Et ce n’est pas rien, j’en suis tout retourné.