Kronique bis par Lavitanuda n°1

Une nouvelle guest star intervient dans la Kronique avec une telle motivation que je ne peux que lui laisser la place pour une activité parallèle (type 4^ème dimension d’un monsieur pas forcément footeux mais presque).
Aussi, d’aujourd’hui à samedi, vous allez pouvoir apprécier la recette d’Une Bonne Coupe du Monde par Lavitanuda.

Ma Recette d’Une Bonne Coupe du Monde.

Faudrait pas croire qu’on a une bonne Coupe du Monde comme ça, à tous les coups. Une bonne coupe du monde, ça dépend de pleins de choses, il faut une alchimie que ne peut fabriquer qu’un Jean Pierre Coffe du ballon rond. Je sais… Dit comme ça, ça a l’air plutôt inimaginable mais… voici –à mon modeste avis de Français moyen lambda- la recette d’une bonne coupe du monde.

Un chouette endroit.

Eh oui. Une coupe du monde réussie, ça dépend du lieu ou elle se tient.
Qui se souvient qu’une coupe du monde a eu lieu aux USA ? A part la Fifa qui tentait ainsi de conquérir un nouveau marché bourré de fric (sans grand succès). En 1978, la coupe du monde avait lieu dans l’Argentine des généraux. Les stades de foot servaient à parquer les supporters de l’opposition politique avant que certains d’entre eux ne subissent un carton rouge d’un genre définitif. Au moins, le peuple Argentin, fan de foot, nous faisait découvrir le lancer de papier cul blanc en quantité industrielle pour fêter leur équipe nationale. Peut-être s’agissait-il de nous signifier au passage qu’ils se torchaient des équipes adverses comme de leurs présidents dictateurs généraux. Et il y avait aussi les « Goaaa…aaa…aaal » infinis des commentateurs Argentins, pas loin à chaque fois de passer le mur du son.

Cette année la coupe a lieu en Allemagne. Et –bien fait pour nous qui moquions à l’avance une coupe du monde façon Kolossal Finesse au goût Breitzel Bière- il fait beau en Allemagne, l’ambiance est d’enfer, les matches font le plein, les Allemands vont au stade en famille et
pour y passer du bon temps, les supporters sont nombreux et ont l’air de bien s’amuser (à part les Français) et rien que ça, ça fait plaisir à voir.

Des supporters kitsch.

Pas de vraie coupe du monde sans supporters kitsch ! Il ne manquerait plus que les supporters de football deviennent des bobos choisissant leur place dans le stade en fonction du Feng-Shui, ou pratiquent la sophrologie de masse au moment des tirs au but.
Rien de tout ça.
Le kitsch-foot reste au pouvoir.

Avec sa tendance 2006.

Exit, les canettes branchées sur des pailles souples pour permettre à nos chers braillards d’hydrater leurs cordes vocales. La tendance 2006 paraît confirmer un retour en force de la coupe à l’iroquoise aux couleurs du pays, soutenu par un gel que même Luboja il oserait pas ça sur le terrain. Ca doit être une sorte d’hommage à la coupe de footeux allemand des années ’80, une des plus fameuses horreurs de l’histoire capillaire de l’humanité. Beckham peut aller se rhabiller avec son chic pour beauf friqué !

Le maquillage des supporters confirme son entrée en force depuis 1998, comme quoi le foot aussi change, permettant ainsi au supporter kitsch d’exprimer la délicatesse féminine qui sommeille en lui au moment de pousser quelques hurlements vengeurs à l’attention des arbitres. Son beau maquillage waterproof posé par madame résiste ainsi aux litres de sueur perdus pendant les « olas » intensives : debout, assis, debout, assis… faites en 50 à un bon rythme, vous verrez, ça crève !

Tendance 2006, plutôt que le maquillage standard, il faut passer au kit tout fait sous forme de tatouages temporaires, plus vite posés, plus vite enlevés. On n’arrête pas le progrès !
 

Des supportrices kitsch aussi.

Autre tendance qui se confirme, le passage télé express. A 90% il concerne les pépettes qui sont au stade et agrémentent pendant quelques secondes l’écran géant local, et toutes les petites télés du monde entier. Une blonde suédoise coiffée de couettes et d’un casque viking. Une brune allemande ou argentine qui n’en revient pas de se voir sur grand écran, sans même avoir à répondre aux questions de Julien Lepers. Et les inévitables cours de samba prodigués par les brésiliennes en mini-short. Qu’est ce que vous voulez ! Il faut bien ça, avant de supporter 22 joueurs en short pendant 90 minutes.

Pour les 10% restant, il s’agit le plus souvent du casting du supporter le plus kitsch. On peut espérer que ceux-là seront tous convoqués pour le casting du « Pire de la prochaine recherche de la nouvelle star ».

Aucune importance au fond. On est là pour rigoler !

Comments

[Pem]

Tu vois mon ami, ton sport décrypté par LaVitaNuda c'est simple, beau et efficace...
Surtout le dernier point !

[Anne]

Ca ferait de toi une sorte d'Alain Delon des blogs, remarque !

[LaVitaNuda]

Houlala, je vais pas m'autocommenter en plus ?
:-)

[Anne]

Alors là ! Dire qu'il n'arrive pas à remplir son propre blog, çui là, et qu'il nous fait dans la série à rebondissements par ici !

Bien. Déjà je me régale de la n°1, j'ai hâte d'être demain (ça me rappelle la série "... de l'été" l'année dernière, j'adôôôôre).

Quoi je vais être bonne pour les rangs de supportrice kitsch si je continue ce commentaire ?!

:-D