Kronique N°47 – L'Italie en haut du paquet (1)
Maintenant que le Mondial est terminé, nous allons pouvoir
parler de choses sérieuses.
Autant la France est connue pour avoir dix ans de retard sur
les Etats-Unis en terme politico-sociaux et taux d’obésité, autant nous avouons
aussi un décalage sportif avec nos voisins transalpins.
Tout ce qui suit pourrait être interprété
comme une arrière pensée de vendetta personnelle contre une nation qui vient de
gagner dans de honteuses conditions
la Coupe du Monde au dépend de la France mais ce n’est quand même pas de ma
faute si l’Italie se doit de plonger dans les magouilles à chaque fois qu’ils
gagnent une étoiles, non ! Non ? Bon. Et j’ai le droit de parler de
Berlusconi ? Non ? Bon.
Quand je pense à Bernard qui aura été pris à cause d’un
malheureux sac de biftons enterré dans un jardin du Nord, quel manque de
professionnalisme ! Bien sûr, le dénommé Glassmann à la langue pendue aura
été exclu du football et montré du doigt comme une oie grippale pour avoir dit la vérité. Il n’aurait pas
fallu lui construire une statue face à la mer du Nord quand même.
Alors bien sûr, nos agents de joueurs, joueurs, présidents, managers,
entraîneur-managers, directeurs sportifs tentent depuis des années de se transférer
les uns les autres sur le dos de la législation et des règles avec comptes en
Suisse homologués mais ce n’est que peu de choses par rapport à nos amis
transalpins. Je m’offusque contre les punitions exemplaires françaises qui
tuent les échanges de liquidités. L’usage d’un prix au kilo de bidoche de
mollets de footballeurs est monnaie courante (…hu
hu, si j’ose dire).
Etudions avec attention les manœuvres ritales (je vous rappelle que ce terme est affectif puisque je
suis toujours 50% du côté de Triestre et Venise tandis que ma femme est de 50%
de Sardaigne, c’est dire si je ne suis pas aidé) afin de se préparer à
ce qui mouvementera nos JT dans quelques années.
Dans les années 80, le Milan AC (pas
encore Berlusconien), la Lazio de Rome (connue
pour élever du fasciste à la graine) et d’autres clubs ont été rétrogradés
pour avoir osé truquer les matchs de championnats.
Les joueurs levaient le pied pendant les rencontres alors que
des gardiens évitaient de lever les bras.
C’est ce qu’on appelle le Totonero.
J’ai bien analysé tout le bazar, il me semble que toute cette
organisation à peine mafieuse n’a aucun rapport avec une histoire de Toto mais
je continue l’enquête.
(Et il parait que cela a motivé
le beau brun ténébreux Paolo Rossi à terminer meilleur buteur du Mondial
espagnol en 82 malgré deux ans de suspension de licence et de suppression de cannellonis).
Dans les années 2000, plus précisément depuis deux ou trois ans
et particulièrement cette dernière saison, nous avons le scandale des matchs
orientés à l’arbitrage latéral. Je ne sais pas encore quel joli nom les
italiens donneront à ces écarts de conduites. Je propose à tout hasard le Materazzi. Ça sonne tellement bien que
ça doit être creux.
Donc, pour gagner dans le célèbre Calcio (on dit Calcio en Italie comme pour la Liga espagnole, la Premier League anglaise et la Ligue 1 française ayant changé de nom depuis qu’Orange la sponsorise et qu’on ne marque plus un but), la Juventus et ses amis contrôlaient la masse arbitrale via un réseau de corruption pas piqué des hannetons.
La Juventus est un club de football délicat à manier car
Platoche, Zizou, Thuram, Deschamps, Trezeguet, Henry, Desailly, Vieira y sont
passés ou y sont encore. Il ne faudrait pas que faute aux italiens, l’aura de
ces formidables champions, propres sur eux, soit écornée. Donc, il semble évident
que les joueurs français n’étaient pas au courant de tout ce ramdam. Rendez
vous compte qu’il a déjà été question de dopage en Italie et à la Juventus, que
Zidane avait été convoqué. Comme si Zidane pouvait se doper. Pourquoi pas
Armstrong l’uni-couillu tant qu’on y est. Laissons de côté ces divagations pour
revenir au sujet (bien que pour Lance, avec les américains, je ne sais pas
trop).
Le truc un peu idiot de cette affaire là, c’est que les policiers
italiens ont découvert le pot à spaghettis pendant des écoutes téléphoniques qui
n’avaient aucun rapport avec cette pizza là (enfin,
ça avait un rapport avec d’autres magouilles, mais pas celles-ci, ce qui est
donc un peu bête. Je serai avocat, j’attaquerais le vice de forme).
Il y a un procès en cours depuis mi mai et, fait amusant (si,
si, ça m’amuse), c’est que le verdict va tomber demain ou très
prochainement.
Bref, plus personne ne suit (et s'en fiche), je vous donne rendez-vous plus tard pour la suite.