Moi(s) et en moi(s) - 7 - Septembre 06
La disparition du film du dimanche soir a laissé place à l’ouverture
d’un nouveau blog (non je ne ferai plus de pub – copinage,
mon nouveau jouet mourra avec ses idées).
Et oui, je fais les parallèles inutiles si je veux.
Ah septembre !
31 notes sur deux carnets en 30 jours. Remisé au blog unitaire,
ce n’est pas une production très glorieuse tant quantitativement que
qualitativement.
Ah septembre, le mois de la rentrée officielle, politique ou
non, des impôts, des feuilles mortes qui vont se ramasser à l’appel de l’automne.
Septembre ou l’assurance que n’importe quel présidentiable est
nul et non avenu.
Bonnes résolutions mises en application avec la reprise du
sport, bigre, du vrai sport.
A croire que la concentration nécessaire pour contrôler la
course de ces deux membres devenus apathiques à l’effort de guerre musculaire m’a
bouffé l’inspiration.
J’en étais même réduit au copiage d’anciennes notes.
A moins que ce ne fussent les errements de pensées autour de ce
travail qui ne me déplait pas autant que la façon dont on me permet de le
faire.
Tordu entre l’obligation et la recherche de plaisir à l’extérieur
du bureau.
A moins que les souvenirs de ces septembres enfantins ne m’envahissent
que trop. La luminosité qui baisse le matin, la fraîcheur, les odeurs d’humidité,
les rosées nombreuses avant les gelées, les couleurs qui changent.
Alors je n’aurai rien retenu d’important du Monde dans ce mois
écoulé.
Je n’ai pas voulu.
Pourtant, le mois de septembre mériterait bien du respect.
Après tout, en ce mois de l’année de ma naissance (1971), Pif
Gadget dépassait le million d’exemplaire vendu grâce à ses pois sauteurs.
Comme quoi, quand on veut trouver quelque chose d’important
dans sa vie, on trouve.
(et je n’ai pas dit que je n’avais rien trouvé)