Ozie, Moby et ses amis
Ne pas poser le pied par terre.
Il est drôle. Je lévite alors. Je connais mon potentiel spirituel,
je n’ai pas de Gandhi dans la poche.
Cannes anglaise qu’il dit. Pfff, de toute façon je ne prends
jamais appui sur la bonne jambe, c’est un principe constant de contradiction
entre mon esprit et mon corps.
Alors quoi, en plus, rester avachi, ça me ramollit les fesses.
Mais il parait qu’il le faut, le temps que ça dégonfle pour qu’on
puisse compter mes ligaments. C’est fou le nombre de trucs fragiles qu’il peut
y avoir dans une simple articulation.
En attendant je fais conciliabule avec ma fille. Parce qu’elle,
c’est la grippe.
Donc, dans une semaine, lorsque je serai en état de tondre les
pelouses, je serai alité à cause que l’esprit d’équipe, je l’ai en famille.
Vous imaginez bien qu’enfiévrée, la petiote n’hésite à se faire
consoler, ça entretient l’échange de microbes.
Faudra pas s’étonner si j’entre dans une phase de mauvais
caractère aigue. Aigue la phase parce que le reste du temps, c’est normal.
Bon ce n’est pas tout mais y’a une course entre un bateau à yeux
ronds et drapeau jaune et une baleine.
Mais ce con de bateau, il se trompe de chemin pendant que Moby
avait plongé (parce que la baleine nage plus vite sous l’eau, c’est la voix off
qui l’a dit).
Comme Moby n’avait pas passé la ligne d’arrivée pour retourner
chercher son ami bateau qui fait meutmeut avec sa sirène, personne n’a gagné au
bout du compte.
La morale dit que dès fois, l’essentiel n’est pas de gagner mais
que l’amitié bla bla.
Ouais, peut-être, n’empêche que.
Ah tiens, c’est Ozie Boo et les pingouins débiles, ça s’est important.