Moi(s) et en moi(s) - 8 - Octobre 06
Le droit de fumer, le choix du vote de dans un an, l’hypocrisie
latente des pays dit civilisés, un collège nommé Coluche, la méthode globale, des
enfants Picard pour la première partie du mois et quelques légèretés plus
agréables dans la deuxième moitié, jusqu’à se laisser aller, un midi de
détresse articulaire mou du genou, au treize heure de Pernaut.
13 notes sur 31 jours.
Un peu moins de boulot pourtant avec cet arrêt.
Octobre n’a jamais été un mois extraordinaire. Il ne se passe
pas grand-chose en octobre non ?
L’automne doux a laissé place à l’entrée de novembre aux premières
gelées et aux quatre ans de mademoiselle.
Et ce blog traité avec tant d’irrégularités… Des lectures,
lecteurs délaissés.
Comme des fils maîtrisés qui se détendent.
A la mode de chez nous, le mot chronophage est.
Pourtant, je n’ai pas au bout du compte de regret sur ces
occupations qui font passer le temps au lieu de le contrôler. Le compte n’est
peut-être pas encore le bon.
Un samedi en faisant le tour des cimetières, j’étais sûr de ne
pas perdre mon temps, avec cette impression d’une visite faisant du bien. Je me
serai bien assis là, y rester plus longtemps. Le temps n’est plus le même dans
ces moments là.
A côté de tout, je n’arrive plus forcément à m’énerver de tout,
de l’actualité, la traitant avec de l’indifférence assurée. L’auto défense me
recroqueville avec fatalité sur le Monde qui s’agite.
Ça pourrait passer pour de l’égoïsme. Oui.
Mais ça ne fait pas trop de mal.
Octobre, comme un élan en moins.
Pas bien grave.