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Le Bar Nabé
31 mars 2007

Moi(s) et en moi(s) - Mars 2007

Voilà encore des semaines passées à une vitesse éclairante, mais sans brillance personnelle.
Mars, en fait, ce serait presque un mois qui ne sert à rien. Non mais vous avez vu ces giboulées, la neige, les gelées sur les cerisiers en fleurs ?
Tout ça pour attendre encore un petit peu le vrai printemps qui réchauffe vraiment.

Alors la soupe se ressert dans les médias. La même, toujours. Les quolibets, les moqueries, les oppositions stériles, les signes de cette société décadente qui ne s’élève plus.
Il est bon ton de donner son avis sur la politique. Quel beau mot bien usée par les chefs de file des grands partis. Dans politique, il y a peuple. Boudiou, on le saura que nous sommes le peuple à satisfaire.

Du coup, j’ai repris un Werber pour la route, c’est léger, répétitif mais je continue quand même. Parce que c’est commencé, parce la finalité de nos existences laisse à désirer alors autant en trouver une romancée dans un bouquin.

En en parlant, le fiston lit de mieux en mieux. Il décrypte, ne comprend pas tout d’un seul coup puisqu’il met d’abord toute son énergie à reconnaitre les lettres, découper les syllabes, se rappeler leurs sonorités dans toutes les nuances françaises et les prononcer avec attention. Prononcer une suite de lettres est l’objectif numéro un, le second vient petit à petit et bientôt ce sera une lecture plus rapide qui fera d’une addition de lettres, un mot, d’une addition de mots, une phrase et un paragraphe, une page et cette fierté toute naturelle qui rejaillira sur ses parents.

Elle, nous montre ses pas de danse, dessine de mieux en mieux, colorie avec attention, compte bientôt jusqu’à dix et jusqu’au bout de ses deux mains.
Elle grandit et je perçois une grande sensibilité dans son caractère. Parce que nous la choyons sans doute trop.

Lui n’a pas eu la même approche de ma part depuis six ans. Il lui manquera sans doute un peu de confiance en lui mais tout n’est pas fini. Il me ressemble plus qu’elle.
Il se construit.

Mars ne sert donc pas à rien.

J’ai fait le quiz du Monde aussi. Amusant, peu instructif mais amusant et pose ses impressions.
En vrac, je serai du Sarko-Ségo-Bayrou. Et il suffit d’un seul écart sur une question pour changer du Bayrou en De Villiers (il a fallu que je comprenne cette curiosité d’ailleurs en testant certaines combinaisons).
Me voilà revenant à la politique.
Aussi sûr que je les crois tous aussi irréalistes qu’hypocrites (ou bien inconséquents, ou alors irresponsables), je n’ai pas de certitude d’urne.

Je ne voulais pourtant pas en parler. Pourtant avant… ah, autre temps, autre mœurs.
Mais les jeux journalistiques sont pesants.

Bon le gars, vingt ou sept fois déjà devant la loi, est-ce important ? Comment des millions de gens se retiennent en respectant les textes et finissent leurs vies sans passer une seule fois devant le juge ?
Bon le gars, passer sans ticket, ouais, ça arrive. Je l’ai déjà fait. Non sans crainte de me faire prendre et c’est peut-être une différence : la crainte de se faire attraper. D’autres n’ont plus peur ou se veulent révolutionnaires en se donnant le droit d’un comportement permissif. Comme si la révolte passait par là. Comme si c’était le seul moyen de se révolter contre cette société imparfaite.
Bon le gars, taper sur un agent SNCF. Ok, il vient là se soulager les envies de milliers de gens mais l’aurions-nous fait pour autant à sa place ?

Se faire ensuite victimiser par le système… chapeau mon gars.
Et ensuite, se faire dépasser par le système lorsque les casseurs habituels prennent le relai.
Tout ça pour ça.
J’ai cru entendre que le gars aurait le bras cassé suite à l’interpellation houleuse (il faut dire : brutale, inhumaine, injuste, honteuse pour bien passer déontologiquement dans les médias d’expressions).

Bien, mon gars, je te dis : tant pis pour toi, le temps du plâtre, tu seras peut-être obligé de ne pas faire le con.

Avril s’en vient. Sur un fil à ne pas découvrir.
Vivement.

Bien à vous.

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Commentaires
4
voilà que tu te ratrappes avec une ligne sur mars. hum. j'ai magistralement survolé tous les passages sur votre politique, le reste est bien plus essentiel, et par conséquent, très touchant.
4
je me suis arrêtée au permier paragraphe : "mars ne sert à rien".<br /> crétin de marin d'eau douce, je suis née en mars !<br /> bon soit, j'arrête de faire tourner la terre autour de mon nombril, je poursuis la lecture.
A
Le gars en question, à un papier près qu'il n'a pas su signer, il est français. Pas tout à fait ce que nous a communiqué le ministère. Alors méfions nous de la soupe qu'on nous sert, à cette occasion comme aux autres.
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