Vote par défault (dans la surface de réparation)
Et paf le chien, deuxième test.
Ce coup ci, c’est François qui remporte la timbale.
Je serais un des nombreux hésitants que cela ne serait pas étonnant.
Et face aux gens décidés, un hésitants pourrait être, soit dangereux, soit
idiot de ne pas céder à l’évidence qui se jette à leurs yeux à eux.
Ok, considérons que je sois de nature droitière. Oui, il s’agit
du contexte éducatif, familial, une adolescence mitterrandienne, de la portée
du milieu social. Ok, ça compte.
Mais ayant une nature aussi profondément contradictoire (le
double état du Gémeaux), rien n’est pour autant sûr. Sinon, pourquoi aurais-je
donné une voix pour Arlette en 2002 ?
Je m’épate.
Je m’interpelle face à ces personnes, somme toute,
normales, qui réussissent à posséder des convictions politiques au delà des défauts,
incohérences, faiblesses de chaque programme.
Ma conclusion est d’essayer de voter pour le moindre mal.
Alors à moins de deux semaines, je considère Ségolène
incompétente (et ça n’a aucun rapport avec le fait qu’elle soit une femme,
merci, remballez vos propos) et le petit Nicolas, dangereux.
Donc, le choix du premier tour sera amusant, donc,
irresponsable.
Et, à en croire les sondages, le choix du second tour sera
blanc. Et voter blanc, j’ai pensé auparavant qu’il s’agissait d’une non
décision et je ne le voulais pas.
Donc, mon seul espoir reste que Michel Platini troque son UEFA
avec la République.