Moi(s) et en moi(s) - Avril 2007
Quel joli mois d’avril (investissez au dessus de la Seine, avec
le terrible réchauffement climatique, la Picardie deviendra le nouvel eldorado
touristique. Je renifle déjà l’odeur des pins parasol qui poussent.)
Ma photosensibilité s’exacerbe avec tous ces rayons de soleil.
Table de jardin sortie, déjeuner à la recherche de l’ombre, fenêtres
ouvertes toute la journée, lunettes de soleil, short, barbecue, promenades nu
dans la forêt…
Esprit de vacances qui s’installe, matinées plus grasses, mai
qui approche (j’aime mai).
Esprit d’élections, campagnes suivies plus que d’ordinaire.
Est-ce que l’intérêt de ces présidentielles est une preuve irréfutable que je
serais adulte ou est-ce la forme très médiatisée, très staracadémisée qui facilite l’accès ?
Presque trop chaud en début d’après midi.
Deux jours pris, rien que pour garder les enfants, juste nous
trois. C’était la première fois. Etrangement. Et c’était bien.
Cet avril, c’était un mois de juin en avance. Lorsque je me
retourne sur le calendrier, je m’aperçois qu’il y a encore deux mois et demi
avant les vacances.
En fait, tout est terrible.
Vous voyez bien qu’il fait anormalement chaud. Dans L’étoile
Mystérieuse des aventures de Tintin, à un moment, il fait super chaud alors
qu’il est en Arctique, et pendant que des amanites phalloïdes gonflées à
l’hélium explosent, des araignées géantes et poilues veulent le bouffer. Vous
voyez que le rapport avec la chaleur anormale est dangereux et ça, même Hergé
le savait (pourvu que ce soit le bon album dans mon souvenir).
Mais les gens du pays où le temps dure longtemps et la vie,
plus d’un million d’années, et toujours en été, ont de plus basses températures
actuellement que dans la capitale, de la pluie et même de la neige au dessus de
1800m.
Mais Paris largue les moyennes saisonnières (qu’y a-t-il de
plus idiot qu’un graphe montrant les variations autour de la moyenne plutôt
qu’une comparaison de moyennes directement si ce n’est d’accentuer cette idée
de dépassements affreux et de variabilité ?).
C’est terrible avec ces élections, les restaurants de Biarritz
se plaignent de la baisse de fréquentation du 22 avril. Terrible je vous dis.
Alors que les restaurateurs de Paimpol double l’affluence des autres week-ends en
ce moment.
Ma cyniquitude (néologisme mêlant cynisme et attitude cher à
Ségo) est terrible.
Nous avons donc dans ce mois d’avril les deux sujets les plus
passionnants de nos JT : la météo et la politique.
Et, je vous jure, avec ça, vous pouvez aller chez le coiffeur
tranquillement pour participer aux conversations (vu que vous devez déjà faire
votre coupe d’été à cause du réchauffement climatique).
Sinon, Grégory est parti. Avec sa muco, son courage et de l’humilité.
Il y en a des tas des gars qui partent à 24 balais, connement.
Comme il y en a trop des gamins qui se font renverser par des chauffards par
les rues qui courent.
Il y a d’ailleurs plus de gars qui partent à 24 ans et qui
n’ont pas fait la StarAc que ceux qui y sont passés.
Alors si au moins, cela peut rappeler qu’à cause de la muco et
d’autres saloperies, y’en a qui partent tôt, je m’en tape un petit peu de la
StarAc.
Le système médiatique est pourtant pervers.
Greg a gagné, en partie à
cause de sa maladie. Ouais, je l’ai pensé. Le côté, pleurs dans les
chaumières, ça plait à TF1, alors pourquoi serait-on dans ce cas sorti de la
mauvaise habitude ?
Greg a décidé de faire
une pause dans sa carrière. Lu dans TéléLoisirs (puisque je vous dis que je
lis). Ouais, j’ai dit : ah parce qu’elle avait commencée ? Hin hin
hin !
Je ne vais pas faire d’éloges funèbres digne d’un 20heures de
la Une (il parait qu’on a pas parlé de Greg dans le JT d’Arte) mais qu’importe
la StarAc pour le coup. Pour le Greg, ben, ça fait simplement chier. Un truc
pas juste qu’il ait un album de soupe ou non.
Ah ben dites, c’est le trois mai, il fait encore beau.
J’aime mai.
PS : Google ne trouvant plus ce blog ( ?!), ceux qui y passent ont l’honneur d’être dans un lieu encore plus intimiste qu’avant.