Le poids d'un dimanche
Le premier Pennac de ma vie s’est achevé juste
après le café.
Non pas sans mal : avoir craqué à trois pages
de la fin à cause de boulettes, de semoule et d’une agression caractérisée
d’une enfant de quatre ans, tout cela sans aucun préavis, il y avait alors de
quoi s’enfermer dans les toilettes pour être tranquille.
Vent, soleil et mauvaise humeur d’un lendemain de
cuite.
Ouais, une défaite comme on (je) ne veut plus en
revoir depuis un neuf juillet deux mille six, c’est toujours désagréable.
Prolongations, penalties, renversements de situation. Avec l’expérience, je
peux désormais dire que dans ce genre de match, il manquait un je ne sais quoi
de coup de boule de Nasri sur un sochalien collé à ses basques.
Orage, grêle et pluie drue. On n’est bien si peu de
choses quand des pois-chiches de glace tombent de là-haut (pois-chiches, c’est
pour la taille, ni pour la couleur et le goût). Drôle d’impression que le ciel
va nous tomber sur la tête et qu’on va passer au JT prochainement.
Et puis finalement non, juste une dizaine de
minutes pendant lesquelles le chien est rentré pour ne pas se faire assommer.
Un dimanche comme je n’aimais pas certains dimanches. Un dimanche avec cette idée du lundi, déjà dans la calebasse. Après trois semaines de lundis octroyés (pour moi oui), le lundi n’est plus gentil (‘i’, c’est pour la rime).