Moi(s) et en moi(s) - Mai 2007
Mai, fais ce qu’il te plait, mais ne te découvre
pas d’un fil.
Rhoo l’échange météorologique entre avril et mai. Comme
si nous ne l’avions pas vu.
Bon.
Marseille a encore perdu une finale de Coupe de France
mais est en Ligue des Champions. Sarkozy est vainqueur logique d’une campagne
qui aura donné raison aux sondages et aux polémistes de tous poils. Le temps
fut pourri et froid mais bon.
Les Etats-Unis sont bien emmerdés avec l’Irak, dont
les habitants sont en peine de pétrole pour leurs voitures (celles qui n’ont
pas encore sauté). Ironie d’une guerre coloniale, quand tu nous tiens.
Le printemps réveille encore une fois le Liban avec
la guerre civile aux portes. Dis, petit con de ministre israélien, puisqu’aucun
média ne le dit, je te signale que le bordel démesuré aux portes de ton pays, c’est
quand même grâce à toi.
Bon, le boulot. Comme d’hab. Presqu’en mieux puis
mieux en pire.
Vingt-et-une notes. La solitude du lundi de Pentecôte
et un costard taillé à Besson qui me trottait depuis un bon moment. La
croisette reprend ses cannes de vieux après le festival lustré.
Belle activité de ce blog jusqu’à l’anniversaire. Je
serais presque satisfait. C’est bien de s’auto satisfaire non ?
Ah tiens, deux albums achetés.
Je sais, je sais, vous allez dire. Des choses. Mais
le gars La tortue, il a vraiment un truc. Sympas mélodies, rythmes variés, pas
mal pour un staracadémisé. Même pas honte.
Et je triche, le second cd, il vient du magasin de
ce matin et ça ne devrait pas compter pour la récap’ de mai. M’en fous. Un
gamin dont on entend de plus en plus causer, le gars à minettes.
Paolo Nutini. Ouais, sacré son, bel album. Et son
titre, bien fort, Jenny don’t be hasty,
ça accroche bien et me met de bonne humeur.
J’aime mai, je vous l’avais dit.
Mai, c’est le vrai printemps, ce sont les grands week-ends,
les filles en jupes, du temps en plus, l’approche de l’été, ma période
horoscopique, ça sourit plus facilement.
Je repense à tous les mais d’avant et j’y vois de
bons moments.
Juin
est là.
C’est
la cible des vacances, de l’été, du web, du soleil.
Un
petit juin et ça repart.