Hauts, les ronds dans l'eau
Dix heures et trente minutes après le top départ post
nuit d’artifices, nous foulions le sable chaud.
Les bouchons, ça se gère. Le bison futé, j’allais
me le faire.
Sur le pont à 3h46, partis à 4h45, et paf, le péage
d’Arnouville, on se le bouffe tranquille.
A10 > Péage : 1h15
Il a fallu qu’un crétin se fiche en l’air pile poil
devant, rien que pour m’emmerder. La dame d’Autoroute FM le dit avec un sourire
même pas compatissant. En fait, bien assise dans son kiosque à radio, elle se foutait
de nous.
Si j’étais parti comme à l’habitude, pif paf, l’embouteillage
aurait été résorbé.
Là, j’écoute, j’anticipe, je réfléchis, je me secoue
la boite à cerveau et un imbécile immobilise deux voies sur quatre en surfant sur
son côté de bagnole. Evidemment, il l’a fait exprès.
Evidemment, première sortie après le péage, toutes
les gonzesses se précipitent aux toilettes et du coup, la mini-mienne est contrainte
de se retenir. De toutes façons, elles sont pénibles les filles.
(Bon en fait, ça a bien roulé).
Oléron nous voici et tous ces abrutis qui arrivent
en même temps au pont.
Gris le temps, 20°, MétéoFrance, je te conchiais comme
la dame d’AutorouteFM.
Pique-nique à la location au bout du compte.
Gros espoirs pour faire les grosses courses au milieu
de l’île en pensant que les stupides vacanciers ont terminé leur transhumance sur
ma route des vacances et qui plus est, sur ma route du Leclerc.
(Bon en fait, ça a été).
C’est ainsi qu’à 15h15, nous étions à la plage sous
un énorme soleil.
24° dehors et 17° dedans. C’est frais. Dedans, c’est
très frais. Mais avec les vagues, on s’y fait.
Bon, désormais, c’est le soir, fait que j’aille doser
les pâtes.
Quand je disais que les filles, c’est pénible.