Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Bar Nabé
1 août 2007

Moi(s) et en moi(s) - Juillet 2007

Le sourire revient sur les dents aiguisées du restaurateur de bord de mer. Le soleil arrive pour la semaine du 1er août. Mais avant, la météo aurait dû être parfaite. Agriculteurs du Sud-est, noyés du Nord, déçus de l’Ouest, y’a toujours à y redire. Parce que la météo devrait être aussi contrôlable que ce qu’on fait du reste de notre vie. Tout simplement. Au lieu de s’adapter. Au lieu de faire pousser du maïs comme on aimerait une rizière dans le Var. Bref.

Nouveau mois, je ne me souviens plus de juillet, ce sont les vacances.
Et aujourd’hui, j’écris en écoutant Claude François.
Un peu les émissions d’RTL quand j’étais petit.

Si je cherchais des repères, je comprendrais retourner à Oléron, vingt ans après ces années, ces mois de juillet familiaux. Mais là. A moins que. Peu importe.
Je sais n’être pas vraiment fait pour ce travail qui reprendra dans une grosse semaine, je sais que je pourrai faire bien d’autres choses. Vouloir c’est pouvoir. Mais finalement non.

Sur le chemin du retour de la plage, il y avait une jeune fille d’à peine pas encore l’âge de ne plus partir avec ses parents. Ou bien était-elle plus jeune, avec les filles, ma pov’dame aujourd’hui, on ne sait plus. Encore que, nous nous en serions fichus complètement dans la fin des années 80, nous avions le même âge bête.
Il fallait négocier les heures de sorties avec l’autorité supérieure, il fallait montrer patte blanche aux autorités supérieures des autres, il ne fallait pas rater les repas, il fallait aussi rester un peu avec la famille, il ne fallait pas faire trop de bruit, mais suffisamment en fait pour qu’ils sachent que nous n’étions pas loin, il fallait écouter pour se faire entendre.
Alors nous aurions fait la pétanque en début d’après-midi sous le cagnard, nous aurions fait des promenades à durée limitée après le diner, peut-être plus tard le bal de Chaucre. C’était déjà pas mal pour les délinquants que nous n’étions pas… que nous croyions ou espérions être.
 

Bon, c’était quoi juillet ?
Deux trois procès qui se finissent, des infirmières bulgares et le bon coup de Sarko (et le PS qui devrait se renouveler, on s’en fout des moyens, des chèques, des accords, ça se fait toujours, depuis des dizaines d’années, ça fait partie du jeu. Reste qu’avec Kadhafi, un bon petit assassinat diplomatique en règle aurait déjà dû avoir lieu), la mort de Serrault (ouais fais chier, cette génération se vide progressivement), des réformes estivales (comme d’habitude) : la préparation des grèves de septembre, un autocar qui se balance (plus près de Toi, mon Dieu) et je ne sais quoi encore et je m’en fiche un peu, ou alors, un rien m’énerverait. Pas logique tout ça.

Donc, oui, je suis un juilletiste, l’anticonformiste du touriste de masse. Ouais, vous n’y croyez pas, moi non plus.
Tant pis, août est là et dès que je serai rentré, je me moquerai de tous ces crétins qui se précipitent sur les routes pour quêter le soleil.
Ouais, je suis comme ça.

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité