Photo musicale
Ça doit être le manque de soleil. L’envie
des vacances. Comment ça, j’en sors ? M’en fous.
En réalité, ça a commencé en 2001, à
la sortie de l’album Avril. Et puis,
ça me prend comme une envie de repos du dedans de la tête.
Laurent Voulzy a tout compris. Dix
albums en trente ans de carrière, dont, dans les dix, 2 compilations, 2 Live,
et le dernier, un album de reprise, soit, 5 vrais disques (à lui, ne parlons
pas des participations).
En trente ans. Le reste, c’est de la
mode Antoine sans élucubrations ou le rythme Noah qui a construit sa réputation
sur une seule vraie victoire à Rolland.
La vie sur son île et un vrai bonheur,
le plaisir. Pourquoi faire autrement ?
Bref, le truc, c’est de redécouvrir ses
chansons de ses dix premiers années. Alors, c’est bermuda, parasol, plage, ce
sont des images qui reviennent de cet âge extraordinaire, de l’enfance,
adolescence. Voulzy, je croyais que c’était de la zik aux parents mais en fait non.
Même pas, Voulzy, ce n’était pas trop leur style, trop de cheveux, pas l’air
très sérieux, un peu mou.
Et puis, ce sont des chansons entendues
en boucle pendant des étés à la longue parce que RTL était la première radio
des français et de la maison.
Le cœur grenadine, qui retombe dans l’oreille
ensuite, une fois par an, à peine, pendant vingt ans.
Et puis les années 2000, je réécoute
les tubes et d’autres et me replonge sans déviation dans mes dix ans. La
vieille radio, les voyages en GS Break beige et ses amortisseurs liquides, une
grande tente marron, tout.
Ça marche à chaque fois.
Et le duo avec Véronique Jannot qui
véritablement ne rendait pas insensible en pleine Pause-café. Belle-Île en mer qui
m’envoie en Guadeloupe pour la noce.
Fi de la nostalgie, c’est l’album
Avril et je tombe. Musicalement perfectionné par sa simplicité parfaite.
Voulzy, c’est un peu Quand j’étais chanteur de Delpech, un
Lenorman qui traîne, un Dassin qui se plante en mémoire, Souchon bobo, je ne
sais pas, Dutronc, Gainsbourg.
De la musique photographiée dans nos mémoires.