Moi(s) et en moi(s) - Septembre 2007
J’l’avais dit que septembre, ce n’était pas mon pied. De toute
façon, octobre non plus.
Les jours rétrécissent comme mes saucisses au barbecue (oui, je
les aime bien cuites). La météo, mais oui ma bonne dame, toujours la météo, ce
n’est plus un blog ici, c’est un salon de coiffure. Il parait que l’arrière
saison est belle. Il fait même plus de 20° et hier soir, ça tonnait et flashait
comme en 14 dans les tranchées.
Mois de dix notes. Pfff. Et si je vous disais, qu’en fait, je
subis la censure birmane.
Ça m’pèle la Birmanie et sa dictature. Sûres que les images
sont rares alors qu’on coule les bonzes (désolé).
L’ONU y va de nouveau de ses interjections de fin de phrases
pour s’indigner. Mais pas trop quand même, c’est que le dictateur birman est
plein de gaz et de ressources diamantées. Quand un dictateur est riche, il faut
dire : « Monsieur, ce n’est pas bien ce que vous faites ».
Et puis, la Chine tourne la tête. Il ne faudrait pas qu’elle s’exprime, elle
pourrait dire une connerie. Du genre à reconnaître ce qui se passe sous son
pif. Mais l’ONU ne dit rien au pays de Mao. Ben non, il y a les JO l’an
prochain.
Et puis il y a les petits chinois qui travaillent pour couvrir
de merdier les pays évolués. Tu parles d’une évolution décadente.
Les réformes s’agitent sous les crânes dans un semblant de
calme étonnant. Il y a de la négociation sous cape et du chèque de pot de vin
syndicalisé.
Bon ok, je dois bosser 42 ans. Comme je serai liquide à mes 65
ou 66 balais, je dois trouver un boulot dans un aquarium. Ça ne me changera de
mon propre enfer vitré actuel. Ouais, je me plains.
Mais j’aurai tous mes week-ends de libre avec mes gamins. Pas
clair tout ça.
Donc, l’équipe de France d’Ovalie a été infichue d’éviter les
blacks en quart. Tu parles qu’ils vont se prendre un car dans
la tronche. Et puis quoi,
vise un peu si l’exploit se fait en ce prochain samedi. Le truc français, ce
sera de crier haut et fort sa satisfaction et de perdre ensuite bêtement. Alors
autant perdre tout de suite avec panache.
Un quart à Cardiff. Faut le croire pour le voir. Une Coupe du
Monde sur notre sol et les organisateurs ont été capables de supposer si orgueilleusement
que la situation actuelle n’aurait jamais pu se produire.
Si je continue dans le sport, y’a un italien hormoné qui trouve
intelligent de dire que sa victoire aux Mondiaux est une sorte de pied de nez à
tous ceux qui le suspectaient. Hè mon con, tu crois pas que si tu as gagné, c’est
bien parce que tu es dopé ?
Y’a l’Ecosse footballistique qui nous les broute menu. Déjà
avec la Nationale puis pour bouffer du Lyon. Avec un jeu inexistant et la seule
qualité de profiter de notre indigence. Chié.
Mais je déborde déjà sur octobre.
Vous avez vu ?