Allons plutôt jouer au jokari
Une Coupe du Monde, ça se gagne ou ça
ne s’organise pas.
Trois défaites, un aller-retour contre
les Pumas qui prouve qu’il n’y a pas de malchance sous la contre performance et
une contre le meilleur ennemi.
Tout ça comme s’il n’y avait pas eu 95
et 2001 en Hand-Ball, 98 en Football comme si nous n’étions pas déflorés de la
victoire finale sur le Monde. Comme si nous ne savions pas profiter du match à
domicile, comme si le pays revenait à ses records en matchs amicaux.
Y’a pas à être beau joueur ou je ne
sais quel Coubertiniste, Coubertin, c’est un idiot.
On n’entend jamais un gagnant parler
de ce Pierre là.
Résumons : Irlande, Géorgie, Namibie. Et un coup de chance contre les Blacks. Quand on perd les 4/5èmes des confrontations avec la Nouvelle-Zélande, ce n’est que de la réussite statistique, ce n’est pas de la supériorité réelle. D’ailleurs, je serais de là-bas, je n’hésiterais pas à me les mordre.
Ça valait le coup de nous pomper l’air pendant 112 jours depuis la mise en quarantaine de nos quintaux de bidoches nationales. Préparation, qu’ils disaient.
Et la publicité, et les sponsors, et
TF1.
Et Laporte qui attend la couverture
sarkosienne pour se sauver de tous ses écarts ou légèretés de gestion de ses
entreprises professionnelles hors sports et pour se faire oublier du fisc.
La France
journalistique est comme cela, elle est
capable de fermer les yeux sur un escroc tant qu’il génère l’espoir et sort l’habit
de chevalier blanc dès que le vent tourne.
La lecture de L’Equipe Mag du jour
est courageuse.
Après tout cela, y aurait-il un
supporter de l’Ovalie capable de me parler de l’esprit formidable et généreux
du rugby, de m’affirmer qu’aujourd’hui, la différence avec le foot est criante.
Tout est terminé, nous en sommes sûrs.
Reste à apprécier un beau match au
SDF en clôture de l’évènement mondial.
Coupe du Monde de rubgy organisée en France: Sorte de compétition trop étirée dont le pays hôte vient de se prendre l’élastique de slip dans la gueule.