Les veilles, l'éveil
La soirée, l’endormissement, les idées qui vagabondent,
celles qui serviront peut-être aux rêves, et ces inspirations, à chaque fois,
méritant une note.
Souvent si ce n’est toujours, ces pensées à peine synthétiques, juste des
pensées avec l’envie d’écrire, de divaguer, diviser, appesantir, alléger.
Le film de la journée est terminé, ce n’est même pas une rediffusion. D’où
viennent ces idées qui éclatent quand l’esprit se libère des tensions ? J’adore
me laisser aller à ces images qui défilent
Comme de l’inspiration pure, non diluée, non polluée. Le
thème d’une page d’écriture facile. Un texte qu’on ne reconnaitrait peut-être
même pas le lendemain, à jeun d’évènements. Si j’écrivais quand venaient tout
cela…
Mais, dans cet état bientôt cotonneux, il y a le fait de se relever, de s’endormir
plus tard, de se réveiller plus fatigué. Fainéantise. Même l’alternative du
petit carnet sur la table de chevet parait trop d’effort quand l’apaisement
vient.
Je suis persuadé que ces pensées seraient meilleures. Mais
se lever, reprendre les ondes lumineuses. Même avec une musique adaptée,
inspiratrice, qui guiderait les mots. Mais se redresser, s’écarter de la
couette déjà en cocon.
Que j’aime cet esprit qui vagabonde, fécond, et puis inaccessible
le lendemain, dissous.
Bande son : Supertramp – If everyone was
listening