Retrouver les autres
Fred veut être mon ami. Il m’invite sur Facebook. C’est
dingue ce truc. Il ne faudrait pas arrêter le blog pendant un an, il se passe
des choses sur internet pendant votre absence. Bon, Fred, c’est le patron du
club de basket du gamin (j’aime pas le basket, par extension, je ne parle pas
aux gens qui aiment le basket), donc, je ne suis pas son ami (à cause du
contenu de la précédente parenthèse).
Mais Facebook, ça me plait. Sauf qu’à priori, c’est
beaucoup moins anonyme qu’un blog. Tous ces gens, vous ne vous rendez pas
compte (ben oui, l’enfer c’est les autres).
Et puis, je pense voir le mal partout dans cette société particulière.
Professionnellement, personnellement. Il y a toujours des gens qui sont aptes à
la connerie gratuite. Evidemment, pour bien des raisons techniques, le blog n’est
pas si impersonnel, mais bon (et puis je dis ce que je veux). Je ne suis pas encore
vacciné des autres. Je ne sais pas faire sérieux lorsqu’il le faut. Je dis trop
quand le pas assez est déjà suffisant.
Tout ça pour ne rien dire, sauf que j’étais soufflé par
Sushi/Sukie/Thien. Je ne sais même plus depuis quand nous nous suivons, ni
combien de sites sont passés par là (c’est pas beau de vieillir numériquement).
Elle vient de publier dans l’Express une note de blogueuse. C’est à la fois presque
rien et beaucoup également. En ce qui me concerne, c’est énorme. Pour le
contenu, la qualité et l’envie qui s’y lit. Elle m’épate. Juste en passant.
Je me rappelle de certaines de ses premières notes, il y a un siècle.