Prout musical
Je me suis replongé quelques années en arrière avec la réminiscence d'ambiance lumineusement excitante.
Mon trio de base actuel ressemble à cela :
Et à côté de cela, je vais ressortir l'intégrale de Brel, un Claude François (bé oui, on ne sort pas forcément indemne d'une enfance envahie par une sur fan de l'apprenti électricien), un Cabrel
La période peut passer à un Lavoine, un Aubert sous poudré de Téléphone (ne mélangeons pas les cuillères et les pelles à tarte, Indochine c'est moins bien) et si l'envie me prend soudainement comme un appel des toilettes, un Bruel de derrière les fagots.
Après, j'entamerai bien Pink Floyd, Supertramp, U2 et Toto, juste avant une plongée dans le Phil Collins de ses débuts noyés chez Genesis.
Juste avant le dernier Zazie, je reprendrai le Gold Ballads de Scorpion ou ma vieille K7 tintée de Metallica et d'Iron Maiden. Puis Eicher tire son épingle du jeu pendant que Daho essaye tant bien que mal de se faire entendre (oui, je le ferai, j'irai faire ce 'tain de week-end à Rome avec le casque sur les oreilles).
Je m'aperçois que Bowie, les Beatles et les Stones ne m'ont qu'effleurer même si
Avant le repas, pour faire digérer, je me préparerai les premières années formidables de Gainsbourg accompagné du meilleur de Dutronc.
Pendant le déjeuner, afin de faire rythmer la digestion, je récupérerai mon cd de l'aube des années 90 bourré de techno (is not dead) et danse music éclairante. Celui là même qui faisait vibrer la carrosserie déjà rouillassante de feu ma Renault 4 au toit ouvrant, celui là même qui dérangeait les routes espagnoles en 1993.
Mais, j'avoue que cela peut être dur quand on arrive au fromage. Rien de tel qu'un Yan Tiersen ou des BOs customisées années 80 d'Eric Serra et on coule comme le camembert normand laissé trop longtemps sur un radiateur.
Pour le dessert, j'arpente les paroles de Goldman.
Et dire que j'en oublie parmi tous les best of préparés à sa propre sauce, repiqués à partir des caisses de cd de mon époque révolue d'apprenti DJ.
A ce moment là de la note, on cherche la musique classique qui ne se limite qu'à quelques classiques justement.
A ce moment là encore, on se dit que je suis apte à apprécier aussi bien de la soupe que du n'importe quoi. C'est un fait, je suis un fan de l'éclectisme.
Comme une guirlande de Noël brillant de mille feux différents, je suis éclectique (guirlande électrique / éclectique, bon laissez tomber).
A partir du collège, il fallait que je sois capable de me défendre sur cet aspect, à l'époque des Cure (ça bon, ça bon, faut prendre) et hard-rock (une période également où je mixais les solos de grat' des albums d'Iron Maiden), un simple Sardou faisait moquer et hurler.
Pat Benatar a été d'excellente compagnie avant que je démarre ma découverte de Toto.
Il y a toujours quelque chose de bien chez tous ces artistes. Rendez-vous compte que je marmonnais il y a peu du Jenifer (au soleil, oh oh oh au soleil oui, je l'accorde je chante comme une casserole) et chez la copine de Mylène Farmer (rappelez vous ses clips et ses premiers albums), Alyzée.
Je ne m'en sortirai pas. J'échappe à Lorie, ce n'est déjà pas plus mal
mais si ça se trouve
non, non, c'est pas bien ça.
*gninnn
gninnn
pas Lorie, non pas Lorie*
Je finirai par penser que je suis une éponge musicale.
D'un point de vue positif, j'ai l'esprit ouvert.
C'est contradictoire avec mes idées souvent serrées comme un trou d'balle (pardon, je ne trouvais pas d'autre image. Et puis, je pense à l'expo Prout « Le pourquoi du pet et du rot à la cité des Sciences »).
Bon bah voilà, je ne savais pas trop quoi dire aujourd'hui.