Le manche et le dim
Le dimanche, jour de repos pour tout un chacun en 1965, il faut sortir ses beaux habits.
40
ans plus tard, Dim est à vendre au plus offrant et si possible à celui
qui ira externaliser en Chine toute l'activité textile afin de tirer un
tas de brouzoufs supplémentaires à la marque qui fait tatata tataaa,
tatata tataaaa (je le fais beaucoup mieux en vrai en roulant du bassin
d'un mouvement déhanché d'une sensualité rare).
Ah Dim et ses spots télévisés ! (Premier en 1968)
La petite musique, les filles et les gars en déshabillés !
Mais
Dim c'est le re-lancement de la mode des bas, puis des collants (1968),
puis des Dimettes (1971), puis les Dim Up (1986), les slibards à poches
(1990) tout en ayant le souci de l'amélioration constante des tissus et
formes afin de mieux mettre en valeur les nôtres.
Il y a plein d'autres nouveautés que je vous invite à découvrir ICI à l'onglet SAGA.
En suivant l'évolution de ces sous-vêtements, il y a tout un regard intéressant à faire sur notre société.
« Mais qu'est-ce qu'il nous pompe notre oxygène le Barnabé, il est commercial chez Dim aujourd'hui ? »
Ok, ok, je corrige le tir.
Que voulez vous donc, je suis épaté et admiratif face à la sous garde-robe.
De la culotte en coton qui tient chaud au string en vogue des années
2000, je pourrai en refaire une tartine « littéraire ».
Cela dit, dans toute la masturbation cérébrale des cerveaux de Dim, je m'étonne du retour au collant des années 68.
Historiquement, cela s'explique avec le réveil des femmes (enfin), les pavés et la révolution parisienne de mai.
Les femmes se défendent de porter des pantalons et des collants, l'exhibition des gambettes n'est plus obligatoire.
C'est comme être obligé d'ouvrir une boite de conserve.
(pffff m'en fous, d'où je suis, j'évite les pierres).
Et pis ces Dimettes particulièrement affreuses aux allures de socquettes qui ne protègent même pas du froid.
Une bonne paire de chaussettes blanches de tennis (avec deux bandes,
une rouge, une bleue), des baskets et un jean pendant que vous y êtes
et j'aurai l'impression de me voir au collège (euh et un peu au lycée).
L'évolution des murs ne se portait plus que vers les charmes et atouts des dames.
On
s'étonne que je sois footeux après ! Oh oui, y'en a qui ne voient
peut-être pas le rapport, mais je le vois très bien !
Mesdemoiselles et Mesdames, arrêtez donc de porter des collants, c'est moche.
M'en fous que ça tienne chaud, que ça raffermit les cuissots et gomme les petits bidounets qui apparaissent.
Didon, didon, vous ne seriez pas en train d'essayer de nous tromper sur la marchandise ?
(Et zou, évité encore le galet ! Vous m'aurez pas !)
Alors que des bas, ça laisse présager des soirs de fêtes avec un
adorable petit Dim Up qui, dans un songe furtif, permet à notre
imagination de divaguer sur les quelques résilles du haut de la cuisse
qui se découvrent dans un courant d'air trop rare en soulevant cette
charmante jupe plissée
Euh bon, je m'égare.
(ouh ouh les filles, ça sait vraiment pas viser, encore à côté)
Bientôt, vous allez vous en retourner à la culotte géante de Bridget Jones.
Evidemment, aussi avec rien en dessous, il faut un collant. Bon, vous avez fini de sortir des cas particuliers oui ?
Suite au rocher qui est accidentellement tombé de la falaise jusqu'au
coin de ma tronche, la rédaction m'a demandé de bien vouloir publier
les mots suivants :
«
La beauf attitude
ainsi que tous les propos sexistes et machistes présents dans cette
note ont été ajouté à l'insu de mon plein gré pendant que mon dos était
tourné.
Aussi, je vous serai gré de bien vouloir excuser les dérapages de ce blog qui sans nul doute part en couille s'évade dangereusement du côté obscur.
»