Dent lactée
D’accord, d’accord, on ne passe pas l’aspirateur
tous les jours dans sa chambre, et ses jouets s’étalent plus vite sur le
parquet flottant que la vermine sur le bas clergé en temps de crise économique
féodale.
Ok, ok, tout se qui traîne peut servir de cache
sans mémoire –oubliée-, de rempart aux regards inquisiteurs de parents soucieux
en bonne hygiène de vie pour leur progéniture.
Mais de là à ce qu’un ragondin ou je ne sais quel
castor traverse la pièce de mon fils pour y faire de menus larcins, c’est un
peu fort de café, n’est-il pas ?
Ou peste alors, il ne manquerait plus que dans la
famille des rongeurs, il ne s’agisse d’un rat.
Q’il soit musqué ou bougri, peu importe, cet animal
n’avait rien à faire sur la table de chevet du fiston ou pire encore, sous son
oreiller pendant qu’il ronflait du sommeil du juste.
Mais rendez vous compte que ça n’a l’air d’étonner
personne dans la demeure. Ils en rigolent tous comme d’une visite au zoo devant
l’enclos de bêtes loutres.
Je ne comprends plus.
Et voilà que pour m’achever, le grand, du haut de
ses 5 ans ½, annonce avec fierté qu’une soi disant petite souris lui a échangé
sa première dent de lait contre une belle pièce.
Pfff, même pas conscience des maladies qu’apportent
ces animaux.
Sont fous.