Moi(s) et en moi(s) - Décembre et 2006
Yep, une de plus.
Je n’aurai pas l’outrecuidance de
revenir sur décembre. Un tien et deux notes vous les aurez.
Alors je vais mettre tout sur le dos
du boulot. Parce que dos et boulot, ça rime pauvrement.
Je n’aurai pas le courage de revenir
sur l’année. Bien que si.
De bonnes vacances, alors là, certes qu’elles
fut bonnes. Les mêmes qui vont résonner cette année en point d’orgue de 2007
sans trop d’objectifs assumés encore.
Mais encore 2006, sept ans révolus de mariage, des enfants qui grandissent trop vite, un air classique. Il faudrait reprendre le fil de l’actualité du vingt heures mais je m’en fiche. Je me fatalise avec optimisme sur l’espèce humaine. Ce n’est pas forcément négatif de penser que ce qui arrivera, arrivera bien, que nous rebondirons forcément, différemment, avec un seul œil, cinq jambes ou exploités par des armées de ficus qui vengeront Dame Nature.
Alors pensez-vous, l’élection présidentielle
à nos oreilles rabattues, comme cela ne changera rien. Tout est une question d’échelle.
Nous ne regardons pas notre espèce à la bonne échelle.
Ou alors, faut que j’arrête de lire
Bernard Werber.
Il paraîtrait même qu’il y a eu une
sorte de guerre au cœur de l’été du côté du Moyen-Orient mais on s’en fout
déjà.
Le 1er janvier, il y a un
an, je prenais la résolution du sport. Je courrais en fin de matinée parmi les
écureuils avant d’entamer une carrière sérieuse de footballeur vétéran à l’automne,
avant de me péter le genou, avant de vouloir reprendre un jour quand même.
C’est plus aisé de résolutioner une activité sportive plutôt
qu’un effort caractériel (le mien).
Entre temps, ce fut le Mondial et la
finale aux allures mystiques.
Comme on se souvient des paroles de
ces chansons fredonner à foison vingt ans auparavant, sans les avoir entendues
depuis, je mémorise sélectivement ce qui ressort de l’an passé.
Le travail, on n’en parle pas. Bien
que si.
Fichue occupation chronovore qui ne
développe plus rien et dont un nouveau virage n’apporte aucune garantie de
plaisir. Voilà, pas plus que de l’évidence.
Plus de soirées que d’habitude, des
relations entretenues avec importance, des repères.
Le week-end Web aussi, au Nord, sous la flotte au goût inachevé mais
particulier.
Des retrouvailles. Des jumelles. D’autres,
égaux à eux-mêmes.
Le 31 décembre, passé avec des
voisins de blog à qui je demandais ce qui a bien pu se passer ces six derniers
mois dans le coin. Des casseroles chantantes aux douze coups de l’aiguille à
quartz. Des bises.
L’idée que rien a changé, que ce n’était
pas plus mal, que tout est à faire.
Les thèses éthologiques de nos vies. Et
si tout ne se résumait pas à cela, une grande étude dont nous sommes à la fois
les cobayes et les observateurs.
Alors Bonne Année, Santé (c’est
important la santé), du taf, de l’Amour (bordel !).
Bien à vous, portez vous bien.
A bientôt.
Et merci.