L'inné, narrable
En ces temps troublés où la lumière du jour ne perce mes
rétines qu’à l’heure du déjeuner, il faut avouer que je ne suis pas plus
intelligent qu’un autre.
C’est inconscient ou, excuse la plus banale, c’est humain. Allez
savoir.
Vous connaissez le principe de Peter ?
Il se mixerait dans nos petites têtes avec la Pyramides des
besoins que cela ne m’étonnerait pas.
Bref, la frustration d’une année laborieuse qui débouche sur
une autre est de ressentir l’étrange sentiment d’être une Ferrari en première
ou d’être utiliser comme une 2 CV (malgré tout mon respect avéré pour les deuches)
avec un moteur V6.
Chacun voit en lui sa propre voiture de course même si nous
sommes toujours une 4L vis-à-vis d’autres mieux équipés.
Donc, je cours vers mon propre niveau d’incompétence dans
lequel j’espère un jour me complaire, puisque je ne pourrai pas faire autre chose,
puisque limité, au taquet de mes possibilités intrinsèques.
Par un système cynique de comparaison d’avec ses voisins de
bureau et ses responsables plus responsables que soi, je me dis que je vaux
mieux que ça alors que la réalité est plutôt que ces gens là valent moins.
Eux ont atteint leur seuil tout en pensant peut-être le
contraire. Comme moi.
C’est complètement abruti mais cela doit être inconscient,
humain (ça y est, j’ai ressorti mon excuse marronnier).
C’est idiot puisque sa reconnaissance passe par son
épanouissement.
Et c’est évident que je ne serai pas épanoui via mon travail. Donc,
le Principe de Peter qui me pousse m’envoie de travers vers un mauvais objectif.
Et là, je me dis : à quoi bon.
A quoi bon, parce que je vous en parlerai peut-être un petit
peu plus tard.
C’est humain la connerie (et tout ça un vendredi).
Bien à vous, portez vous
bien.
A bientôt.
Et merci.