Moi(s) et en moi(s) - Février 2007
Pour un peu et ce blog ressemblerait
de nouveau à ce truc alimenté presque quotidiennement. Dites donc.
Février avec l’objectif de fin de mois
en toile de fond. Février doux qui est passé comme une flèche, toujours le
boulot avec un long projet en phase d’aboutissement, une ambiance et des
départs de collègues.
Puis les vacances, enfin. Déjà passées
devrais-je dire.
Et attendre de nouveau le 14 juillet.
Bon, février et la classe politique
qui signe des pactes comme elle ferait des passes gratuites auprès des
influents. Soi-disant influents, chasse, pêche et tradition. Tout est bon à prendre
pour faire du grignotage de voix.
Cet espoir sourd de ne pas voir quelques
extrémistes dans la campagne.
Il y a plein de petites choses comme
cela.
Et puis, entre une oratrice qui ne
sait pas faire de l’expression libre et naturelle quand l’autre professionnel
de la démagogie (négociée avec le budget des Etats-Unis au moins), ça renifle le
vote blanc au second tour.
Ceux qui traînent dans le coin
pourront se jeter sur l’article phare du Science&Vie de mars : Nucléaire
ou charbon ?
Il apparaît dans ces articles plus ou
moins orientés (la question peut se poser) que le réchauffement climatique ne
sera jamais la priorité du Monde et qu’il n’en restera que quelques penseurs pour
lutter.
Donc, je maintiens cet avis fortement
fataliste que l’Homme devra s’adapter aux nouvelles conditions climatiques, aux
catastrophes médiatiques plutôt que de faire d’un Kyoto une réalité.
Que sont ces signatures sur ce traité
sans la Chine,
les Etats-Unis et l’Inde qui décideront de l’avenir de la planète. Le modèle
économique mondial à court terme n’est pas fait pour les visions de milieu de
siècle.
Je n’en suis même pas triste.
Les enfants dévorent la série ‘Il était une fois l’Homme’ depuis quelques semaines. C’est toujours aussi instructif. Il y a également dans les épisodes ce côté effrayant d’une Nature humaine qui s’exprimera toujours hors de sa bonne conscience.
Le film drôle du mois de janvier, c’était
« Nos jours heureux » avec Jean-Paul Rouve.
Quelques souvenirs des colonies, un
bateau en bois construit dans une grosse écorce de pin près de Briançon, un
tournoi de tennis-balle en mousse gagné, une insolation, une jolie mono, mais
cette drôle de solitude, à chaque fois, sorte d’asocialité naturelle qui s’exprimait
déjà.
9 « notes » en 28 jours,
février est parti.
Mars est déjà entamé et il ne fait même
pas assez froid pour ses giboulées.
Ça repart quand même…