Faible d'efforts
J’ai arrêté de planer sur la comète sur bien des sujets.
Le Monde change sans moi et je lutte pour qu’il ne me change
pas mais la peine est perdue.
La résignation s’est installée par manque de fins de soirées brumeuses
emplies de philosophies. Le temps passe et l’individualisme prend ses marques.
Où sont donc passées ses grandes frasques enlevées qui se
rythmaient invariablement à coups de virgules en forme de ‘si’.
Sans me censurer, je me suis aperçu avoir dit tant et tant de bêtises
ces derniers jours au détour des discussions. Elles s’imposaient d’elles-mêmes autour
de l’actualité, autour de l’état du Monde.
Un soir, je me surprenais à dire :’laisse tomber, en ce
moment je dis des conneries, je ne sais pas trop pourquoi’.
Parce que les années défilent et que mes avis se forment avec
une souplesse de raisonnement en berne.
Il est des jours où je ne lutte plus contre le sentiment d’intolérance.
Oh, pas celui des autres, le mien.
Des phrases toutes faites que je n’avalisais pas chez mon père
voilà deux décennies, par principe. Je me soudé à mes propres dictatures de pensées
depuis.
J’appelle cela faussement de l’expérience. C’est une utopie qui
veut s’investir via l’intransigeance des autres.
Il est bon ton d’écouter. Cela se fait.
Quel message ferai-je passer à mes enfants ?
PS : L’intolérance est flagrante mais même en usant de badinerie, je ne peux pas, sans aucune concession possible, supporter le PSG.