Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le Bar Nabé
6 juillet 2007

web v2.007 (3)

Les journées commencent tard. Ou les soirées commencent tôt. Tandis que le petit déjeuner se prend vers midi, que l’encas peut s’absorber vers seize ou dix-sept heure, le diner ne débute pas avant vingt-trois heure ou presque. Une sorte de rythme latin, hispanique.
Espa, d’accord mais gnol pourquoi ? La référence de Lanvin ne fait rire que moi.
Mais l’Espagne en Normandie du sud, il manque un je ne sais quoi de météo affriolante. Ce ne sont pas les taureaux, les champs en sont plein.

De plus, allez savoir pourquoi la fête de la musique se déroule toujours sous la pluie. Nous avions pourtant minimisé les risques. Du 20 au 24 juin, quelles sont les probabilités d’ondées quotidiennes ?

Est-ce cela, ou l’âge, ou les saucisses artisanales grillées à la cheminée, ou le boudin noir préparé la veille, mais le fait est que nous n’avons couru l’herbe qu’une seule fois. Non sans peine, le terrain municipal provincial se verrouille désormais comme une loi sarkosienne. Il faut chercher ce carré de pelouse libre d’accès où nous pouvons gambader l’air tranquille et heureux.
L’un a roulé l’herbe souvent mais tous ne l’avons couru qu’une seule fois. Oh vieillesse, oh corps ennemi !
C’est ainsi qu’un combat dantesque de pédalos vieux d’une décennie se transforme en mini-golf. Mais la blonde vénitienne anglaise à forte poitrine qui tend les clubs est plus jolie cette année.

Et les temps changent. Cinq gars attablés à une hutte demandant des tartines n’ayant même pas assez de monnaie. Sûr que nos salaires cumulés nous permettaient de l’acheter leur cabane déserte, mais là, point de déballage de carte bleue devant les méchants, il nous fallait faire les fonds de poches, les rangements des voitures, tout retourner pour s’offrir ces malheureuses tranches campagnardes réchauffées au micro-ondes.
Triste sort.

Les journées passaient vite, sans faire de grandes choses certes, mais vite, simplement un interlude de vacances pendant lequel je ne doutais pas que chacun avait dans le rétroviseur les soucis du quotidien.

Deuxième soirée, nouveau et long blind test, autres Wii et Playstation, discussions abusives, musique et pas une carafe d’eau sur la table.
Troisième soirée, et tout se décide vers vingt trois heure trente.
Quatrième soirée préparée en deux programmes, le court et le long.

Point d’orgue tout à fait personnel, ce troisième soir, la boite, le retour et le pot de Danette.
La cuite, la murge, l’ivresse. La joie.

Publicité
Commentaires
Archives
Publicité
Publicité