Moi(s) et en moi(s) - Décembre 2007 et du bordel
Vraisemblablement
un réveillon qui s'annonce agréablement décalé.
Je ne sais s'il s'agit d'autopersuasion qui rassure ou simplement de ces intuitions qui arrivent et qui assurent. 2007 passe et 2008 sera à la croisée de deux chemins. Pas bien grave puisqu'il s'agit d'une autre vie, celle qui persiste obligatoirement en sortant tôt de la maison et en y rentrant tard. Que c'est idiot. Toujours, lancinant d'imbécilité et d'inutilité.
Parce
que voyez-vous, dans ces deux semaines rares, juste entrecoupées
de rencontres familiales, qui jouent la transition annuelle, je reste
à la maison et profite du temps, de la famille. Ce n'est pas
trépidant mais bon à vivre. C'est bien.
Après,
il faudra retourner dans l'enfer, chez les autres. Tous les autres.
Oui, peut-être vous aussi.
Je
dois être malade, pas très intelligent. Je n'ai rien
compris à tout, aux échanges sociaux, à
l'amitié, allez savoir.
Ce
qui m'interesse égoïstement, c'est de choisir. Choisir le
temps. Conjuguer.
Je pense à toutes ces fêtes ce soir. Je pense à la notre. Alors quoi, 2007, ça ne se bilan-ise pas comme ça.
Du
travail étrange, un choix bizarre qui porte toute son
importance huit mois après (c'est amusant le choix instinctif,
on passe sept mois et trente jours à se demander le pourquoi
et le trente-et-unième jour, ça te saute à la
gueule; et je vais t'interpréter tout ça comme un signe
du destin), des vacances aux temps pourris (avoue-le-je, il y a pire
dans ma petite vie embourgeoisée), le week-end prolongé
à Rome apothéotique, ce blog qui ne veut plus rien
dire.
Sept
et cinq ans révolus et je vieillis, je ne m'en aperçois
pas. Vous verriez l'état de l'intérieur de mes pensées,
ce n'est pas très mature. Mais il y a désormais plus
d'années qui me séparent de mon adolescence que ces
seize vingt ans si chers à mon coeur.
Putain,
2008, vous vous rendez compte quand même, et voilà que
je parlais à midi d'un retour à Rome vers 2011 (à
cause de l'âge des gamins et du programme scolaire, oui, c'est
complexe la vie). 2011, ça sonne science-fiction, voire
anticipation.
Décembre
fût décembre, dans l'attente de Noël, bouleversé
encore par ce qui tourne autour du boulot, sans contrefaçon.
Dans l'attente de ces vacances uniques et de cette envie de n'aller
nulle part ailleurs que chez soi, dans ce rythme étrange,
particulier.
Je
ne relirai pas ma note de l'an passé, sans doute peu glorieuse
et avec tant d'autres idées en tête.
Allez,
il faut quitter.
Bon
réveillon.
A
l'année prochaine.
Peut-être.